Les multiples couloirs!

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(PDÉ: Maudit que Fred est bébé, franchement xD TOute ca pour une place de char! XD]

Will ne remarqua évidemment pas les yeux de Frédérik, lesquels lui lançaient des éclairs meurtriers. Si ce regard avait eu cette capacité de production, il ne fait aucun doute que le jeune homme serait mort électrocuté sur le coup. De toute façon, William avait l’habitude de se faire demander s’il n’avait pas tenté de déloger un toast coincé dans un grille pain – généralement, lorsqu’il était pressé (c’est-à-dire tous les matins… il aimait particulièrement la chaleur de ses couvertures), il ne prenait pas vraiment le temps de se coiffer. Il en résultait donc une coiffure plutôt singulière, avec une frange dressée vers le ciel. Riley lui avait d’ailleurs un jour dit qu’il avait un « long toupette »… Mais bon, à quoi servait-il d’être un garçon si on devait se peigner le matin? Il n’était certainement pas du genre de Leah – ou de Justin – qui devait passer des heures devant la glace de la salle de bain, jusqu’à ce que plus un seul cheveux ne suive la courbe qu’elle tentait de donner à la coiffure. Autant dire que, lorsque les fêtes de famille, organisation de tante Nanny avaient lieu, il n’était pas rare de voir Leah arriver quelques heures en retard et de l’entendre, précédemment, beugler contre ses cheveux déteints. Quant à Will, tant qu’il avait pris une douche, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes!

Et en parlant de Leah… Kevin venait presque de lui ordonner gentiment de se lancer à la recherche de sa fougueuse sœur dans le dédale de l’école. Comme si Will, qui avait le don de se perdre dès qu’il posait les pieds hors de son appartement, pourrait se retrouver dans ces couloirs remplis d’adolescents jacassant et boutonneux… Mouain…

-Okay, répondit-il finalement. Mais qu’elle ne vienne pas se plaindre si je dois l’arracher des lèvres d’un gars qu’elle embrasse goulument alors qu’un filet de bave leur coule du menton… Aruhm XD

Sur ce, le jeune homme posa les pieds sur le trottoir. Évidemment, il pourrait sans mal passer pour un de ces adolescents de la High School, avec son air juvénile permanant. C’était le prix qu’il fallait payer pour avoir un visage rond….

Dès l’instant où il entra dans la bâtisse, ce fut comme si ses oreilles, remplis d’eau, se vidaient subitement après qu’il eut émergé de la piscine : une cacophonie renversante l’assailli, et il fut bousculé par deux idiots qui se poursuivaient en se jetant un ballon de foot. Ouais, c’était un véritable zoo ici… Sans parler de ces chimpanzés qui avaient fait un sport de l’escalade de case, ou bien une compétition de qui avait le hurlement qui briserait le plus de tympans. William avait eu l’air d’un pareil imbécile avant que Elsa et Anastassia ne le repêchent. En parlant des deux filles… Fouillant dans ses poches, Will finit par en extraire un téléphone cellulaire des plus simples. Loin d’être aussi couteux – et rose – que celui de Leah, le sien avait été le seul cadeau d’anniversaire et de Noël qu’il avait reçu l’année précédente. Manque d’argent oblige. Elsa n’avait pas encore de cellulaire et, bien qu’elle espérait en obtenir un à Noël, tenter de l’appeler sur un numéro qui n’existait pas encore aurait été futile… et stupide. Ce fut pour cette raison qu’il composa celui d’Anna…

Dring…Dring… Pas de réponse. Génial…

-Salut Anna! Écoute, ma tante a organisé une fête la journée où on voulait sortir tous les trois… Ça sera pas possible pour moi, mais on peut trouver une autre date? En tout cas, rappelles-moi, et n’oublie pas mon numéro cette fois XD À plus tard ma pseudo amour XD

Anna et lui passaient leur temps à s’embêter de cette façon… en général, cette activité se résultat par un sanglante bataille de polochons – ou par un coup de pied dans les bijoux de famille de William… Le jeune homme se demandait s’il finirait par être stérile. Enfin, passons. Désormais, sa tâche signifiait partir à la recherche de Leah, ce qui ne serait pas une mince affaire. Il y avait mille endroit où la jeune fille pouvait se cacher – dont dans une cabine de la toilette du sous-sol, en train de faire il-ne-savait-quoi-ou-il-ne-voulait-pas-savoir-quoi. Il fallait donc se trouver un guide, ou du moins une personne qui pourrait le mener à la cafétéria sans se moquer de lui. Rebecca? Inutile, elle ne cesserait durant AU MOINS un an de lui rabattre les oreilles avec cet épisode…

C’est alors qu’une jeune fille attira l’œil de William. Pas très grande, une longue cascade de cheveux blonds et ondulés coulait dans son dos. La pâleur de sa chevelure faisait naitre une agréable impression, comme si des reflets d’argent y dansaient… Elle avait un visage blême, muni d’un fin nez retroussé, et de jolies joues rosées comme les fleurs. Quant à ses yeux d’azur clair, ils semblaient luire d’un timide humour. Elle était certes belle, mais ce n’était pas pour cette raison que le jeune homme avait posé les yeux sur elle. En effet, cette fille lui disait quelque chose. Probablement l’avait-il déjà vue auparavant. Mais où? Tout à coup, une image se forma dans son esprit : un groupe d’adolescents. Parmi eux se tenaient une jeune fille timide, aux cheveux ondulés, mais lui frôlant, à l’époque, le menton. Maintenant, il fallait se remémorer son nom et ne pas avoir l’air idiot à se planter devant elle et à ne dire : « Hey. », ce qui serait la preuve d’un immense vocabulaire… Will, il avait une bonne mémoire (exception faite des localisations), fronça ses sourcils blonds, se bottant mentalement de ne pas pouvoir se souvenir de l’identité de cette fille.

Puis, soudain… Taylor. Comme la boutique de vêtements dans laquelle il accompagnait sa mère, étant enfant. À cette époque, Karolynn s’arrachait presque les cheveux de désespoir, à courir derrière son fils qui se planquait à la première occasion dans les racks à linges. Rapidement, les hurlements montaient…

-HEY JONES!

Bon, ce n’était peut-être un emploi des mots plus brillant qu’un simple « Hey », mais, au moins, il y avait ajouté le nom de famille. Restait à voir si Taylor Jones se retournerait. William n’avait évidemment pas envie de s’élancer à sa poursuite. Peut-être ne se souvenait-elle même pas de lui – ce qui aurait tout de même été étonnant, avec tout le tapage qu’il faisait à l’époque. Il espérait seulement ne pas rencontrer un de ses profs antérieurs, qui s’enfuiraient surement devant lui (XD)…

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Voilà qu’une nouvelle journée s’annonçait au Orlando’s collège un nouveau étudiant y faisait sa première entré. Originaire de Montréal, Crinke Hudgens, un jeune rebelle de 16 ans fit son entré au Orlando’s collège. il arriva au bureau de la secrétaire pour y prendre son horaire de classe,les effectifs qu’il aurait besoin pour ses cours son numéro de casier et de cadenas. Il se mit en direction de son casier, mais il ne parvint pas a trouver son casier. La cloche annonçant la fin des cours sonna. Alors, Crinke alla demander à une des filles qui passait dans l’un des couloirs si elle pouvait l’aider a trouver l’emplacement de son casier. La fille accepta. En marchant, Crinke discuta avec elle. Arrivé à son casier, Crinke demanda a la jeune fille son nom, elle lui répondit qu’elle s’appelait Sarah Mckinler et elle était étudiante de dernière année au collège. Quelques minutes passèrent et l’autre cloche annonça le début des classes. Crinke regarda rapidement son horaire et se dirigea vers son premier cours de la journée. Il tourna vers un autre couloir et il fit un face-à-face avec une petite fille blonde, mais très jolie. La fille en ramassant ses livres, qui était tombé parterre, l’insulta puis repartit en trombe vers le local vers ou il se dirigeait à l’instant même. Ça commence bien une journée, se dit-il dans sa tête. En entrant dans la classe, la fille le dévisagea immédiatement, Crinke prit place à son bureau.

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[PDÉ : Je te ferai remarquer que c'est toute une hiérarchie la place en avant du char de Kevin et que Fredouille est bien plus fru parce qu'il s'est fait trahir par son ex que d'autres choses, c'est juste avec le concept et tout ! *fonde la société protectrice des Fred xD*]

Une journée qui avait déjà commencé à être un enfer à la minute que son réveil avait fait entendre son chant croasseux. Elle s'était levée ce matin-là, comme à tous les autres matins, cependant au fur à mesure que l'on mettait des ''x'' sur le calendrier, elle se sentait de plus en plus impuissante. Comme si exister était le plus grand des supplices, elle continuait quand même de vivre sa vie comme chaque personne le faisait en ce monde. Continuant d'espérer que de bons obstacle arrivent sur son chemin, pour rendre sa vie un peu plus gaie. Elle fit donc son processus habituel comme chaque matin, passant de la garde-robe à la coiffeuse, plongeant dans ses pensées. C'est dans un long soupir qu'elle mit son sac sur ses épaules et pris sa sacoche pour se rendre au collège. Le collège, l'endroit qu'elle détestait le plus au monde désormais. Avant, certes elle n'avait jamais excellé dans aucune matière, mais elle aimait quand même son petit réseau social, pouvoir parler avec ses amis, se planifier des sorties ou encore s'envoyer des messages textes en dessous des bureaux. Maintenant, tout était différent, les seules fois qu'elle ouvrait la bouche s'était pour répondre aux questions de ses enseignants ou encore pour insulter quelqu'un qui était encore plus bas qu'elle dans la hiérarchie de son école, bien que désormais elle soit rendu à un niveau très bas. Ceux qu'elle avait prit comme des amis l'avaient tous abandonné quand Leah lui avait tourné le dos. Elle se retrouvait donc seule, parmis ses bandes d'étudiants, elle n’était plus du tout dans l'élite et ayant un peu trop honte de rentrer dans l'élite des rejets, elle préférait rester seul. Sa seule amie : Victoria, si seulement celle-ci pouvait être du même âge qu'elle ! Tout aurait été plus facile à vivre.

Arrivée à l'école, elle plaça son sac dans sa case et fit mine de faire le ménage. La vraie raison était qu'elle n'avait rien d'autres à faire que changer le positionnement de tout ce qui était déjà à l'ordre dans sa case. Jamais elle n'irait à la bibliothèque ! Et jamais elle ne s'accoterait sur sa case, regardant l'horloge qui était accroché près d'un mur pas très loin attendant le temps passé. Son orgueil ne lui permettrait tout simplement pas ! Le timbre sonore se fit entendre et elle prit ses affaires en tout hâte attendant déjà la fin des cours. Refermant sa case et se précipitant dans la marrée d'élèves, l'un d'entre eux la bouscula de pleins fouets ce qui fit une jolie pluie de livre qui arrosa le plancher. Elle s'abaissa pour se les réapproprier, puis foudroya du regard le responsable de cet incident sans se faire prier pour l'insulter. Il avait tout causé et ne prenait même pas la peine de l'aider ? Mais pour qui il se prenait celui-là ! Après avoir tout rassembler ses choses, elle partit d'une démarche rapide ce qui signifiait que Camille était frustrée ce qui n'annonçait bon signe pour personne. Quand elle le vit rentrer dans son cours, elle écarquilla les yeux et le foudroya du regard, mais qui était-il à la fin ? Elle ne l'avait jamais vu ! Probablement un nouveau... Peu importe, elle ne s'en préoccupa pas plus longtemps, sans compter que la deuxième cloche s'était fait entendre.

Regardant les lèvres de son enseignant bouger, aucun son ne parvenait à ses oreilles, le seul qui ne cessait de venir en écho était celui de l'horloge qui ne faisait que son éternel tic-tac et ça de plus en plus fort. À chaque tic-tac, elle avait l'impression que le temps resterait toujours à la même place sans jamais avancer. Elle avait également l'impression qu'elle ne s'en sortirait jamais, qu'elle resterait toujours au même point, sans amis, sans ambition. Elle retourna sa tête vers deux filles qui la regardait et qui chuchotait à voix basse, à la minute qu'elle les regarda celles-ci commencèrent à s'esclaffer. Camille détourna la tête, encore l'un de ses ragots qui la concernait. Elle pointa sa tête en direction de l'autre côté de la classe et vit encore des lèvres s'animés tout en entendant guère le contenu, aussitôt elle crut qu'on parlait d'elle. Les tic-tacs résonnèrent de plus en plus dans sa tête et elle n'arrêtait pas de changer la position de sa tête, mais à chaque fois qu'elle établissait un contact visuel avec des lèvres, elle avait encore cette phobie qu'on ne parle que d'elle en mal.

-ARRÊTEZ BON SANG ! s'écria Camille en se levant directement de son bureau.

C'est alors qu'elle remarqua tous les regards tournés vers elle, et qu'elle sentit la honte d'avoir succombé à cette pression qui devait plus être des illusions que d'autres choses, illusions pourtant si réalistes. Elle prit ses jambes à son cou et commença à courrir dans le corridor, elle n'entendit même pas le professeur commencer à lui crier après de revenir tellement la terreur de ses pensées l'accablaient. Elle sortie à l'extérieur et continua de courir, c'est alors quelle sentit ses jambes chancelés et qu'elle se laissa tomber contre le tronc d'un arbre, commençant à pleurer à chaudes larmes, enfouissant sa tête dans ses genoux, entourant ses jambes de ses deux bras. Elle resta recroquevillé comme ça, continuant de pleurer parmi ses pensées sombres. Ne se disant que la vie était la pire des choses et qu'elle n'était pas faite pour elle. Qu'elle n'arriverait jamais à surmonter les évènements quotidiens de sa vie, qu'elle n'était pas assez forte pour ça. Elle voulait en finir, arrêter de paranoïer s'asseoir encore à la cafétéria comme avant, les derniers évènements faisaient en sorte qu'elle avait peur d'aller s'asseoir seule à une table. Elle avait peur que les préjugés qui paradaient déjà sur elle ne s'empirent et s'intensifient. Au départ, elle s'était dit qu'elle préfèrerait qu'on parle d'elle, même si c'était en mal, tant qu'on ne l'oubliait pas. Mais, maintenant elle commençait à regretter cette pensée, elle souhaitait disparaître se camoufler tel un caméléon. Bref, elle voulait que tout redevienne comme avant. Quand encore Simon la regardait et pouvait faire un sourire, même s'il n'était qu'amical, oh moins ses yeux se posaient quand même sur elle et il l'appréciait, maintenant il ne lui adressait plus la parole et ne lui lançait que des regards pleins de mépris comme tous les autres. En repensant à Simon, elle se remit à pleurer, repensant au bébé qu'elle avait tué pour se faire aimé de lui. De toute manière, si on ne l'avait pas convaincu d'avorter sans en parler Simon, celui-ci lui aurait demandé d'avorter sans aucune hésitation, c'était toujours ça dans l'univers des fuckfriends et elle en était bien consciente. Elle continua de pleurer, soulagé de ne plus entendre ce tic-tac infernal, s’apitoyant sur son sort, n'espérant qu'un char manque son trajet et fonce dans l'arbre pour en finir avec sa vie, elle n'était plus capable de tout supporter ça désormais, tout empirait de jour en jour et ça ne changerait jamais.

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Assis à son bureau, Crinke n’en pouvait plus d’écouter l’interminable charabia donné par le professeur d’anglais. Il leva alors la main pour demander de quitter le cours pour allez aux toilettes le professeur accepta sans conviction. Suite à sa demande, Crinke quitta la classe et se rendit aux toilettes. Bien entendu, il prit le temps de faire ses besoin et même de se rouler un spliff. Il retourna vers la classe et c’est alors, qu'il vit passer la fille qui l'avait insulté tout à l'heure, celle-ci se dirigeait vers l’extérieur d'un pas pressant. C'est alors que Crinke décida de suivre la fille qui c’était réfugié tout près d’un arbre pour pleurer.

-Qu’est ce qui ne vas pas, lui demanda Crinke. Moi quand j’ai un problème je me fûme un bon spliff et je pense plus à aucuns de mes problèmes. T' en veux-tu un?

À ces mot, il en sortit un de sa poche et le porta à sa bouche. Puis, il en sortit un autre qu'il prit soin de tendre à la fille dont il ne connaissait même pas encore le nom.

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Camille était toujours là, contre le seuil d'un arbre, tracassé par les tourments de sa vie. Les larmes malgré les longues minutes qui s'étaient écoulés depuis le temps qu'elle avait commencé à pleurer, étaient toujours aussi abondantes sur ses joues. Le mascara ainsi que les tonnes de couches de maquillage qui camouflait sa peau légèrement blanchâtre devinrent un pur gâchis. Repensant encore mille et une fois à la même chose qui la tracassait depuis tout à l'heure, une voix attira son attention. Pensant tout d'abord que la voix devait sortir de son imagination, car elle devenait de plus en plus nerveuse et craintive, elle n'eut pas pour réflexe de le regarder. Cependant, puisqu'elle continuait de se faire entendre, elle en convenue que ce ne devait pas être le fruit de son imagination. En effet, c'était encore ce foutu mec qui l'avait totalement brutalisé tout à l'heure. Que lui voulait-il à la longue ? Était-il venu pour lui lancer une pierre ou peu importe quel objet, comme Leah l'aurait voulu. Oui, ça devait être l'un de ses mecs qui se tapait Leah et qui l'écoutait au doigt et à l'oeil pour pouvoir se la retaper ! Elle le regarda plus avec mépris qu'avec autre choses, d'ailleurs pourquoi viendrait-il vraiment pour l'aider. Tout le monde la détestait dans ce foutu bahut.

-Mes problèmes c'est mes problèmes et c’n’est pas de tes maudites affaires, c'est-tu clair ? D'ailleurs si tu te préoccuperais de moi t'aurais au moins eu la clémence de m'aider à ramasser mes affaires tout à l'heure ! Facke va voir ailleurs pour voir si j'y suis, pis pour ta maudite drogue va voir Leah Lawis, est tellement conne qu'elle va sûrement l'accepter !

La fureur avait maintenant pris position, délogeant la crise de larmes qu'elle faisait il n'y avait que quelques secondes encore. Du revers de la main, elle essuya ses yeux complètement bouffis. Ce qui eut pour effet de laisser une trace de maquillage sur son membre, c'est alors qu'elle se remit à pleurer oubliant complètement la haine qu'elle ressentait auparavant. Elle avait vraiment l'air pitoyable, il n'y avait pas à dire elle se détestait. Elle qui voulait toujours bien paraître, maintenant elle avait l'air d'une parfaite cruche qui débordait d'eau à cause de ses larmes devant un inconnu dont elle ne savait pas le nom, mais sur lequel elle avait quelques soupçons.

-Et puis t'es qui toi ? dit-elle de façon très directe à l'égard du drogué de la vie.

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Le refus de la fille assis sur le tronc d’arbre complètement assailli de larmes ne fit pas broncher Crinke au contraire il chercha comment résoudre le problème.

-Moi, c’est Crinke Hudgens je viens de Montréal, Orlando c’est du nouveau pour moi mes parents ont quitté Montréal à cause des trop nombreuses tempêtes de neige et le climat de Orlando leurs convenait plus. Oui c’est vrai, j’aurais pu prendre le temps de ramasser tes livres mais, je suis nouveau comme tu vois, je cherchais ma classe et je ne t’ai jamais vu en tournant le coin j’en suis vraiment désoler. Pour tes problèmes, si tu ne veux pas en parlé c’est toi, mais sache que je suis là s’il y a quoi que se soit. Et pour ma drogue tout se que je voulais, c’était pour t’aider a mieux allé, si tu en veux pas, très bien je ne te le redemanderai plus. Et oui, peut-être qu’on se connaît pas, n’empêche que je suis là et je vais y être jusqu’à la cloche.

Crinke alla fumé son spliff un peu plus loin pour ne pas incommoder la fille et attendit que la fille se décide à lui parler de son problème.

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Camille écouta le drogué se présenter, bien que l'écoute soit un petit peu plus difficile à cause de ses larmes ainsi que ses mille et une pensées. Crinke ? Ce gars là, il fallait le dire, avait vraiment le nom d'un bâtard. De savoir qu'il venait du Canada plus particulièrement du Québec, ne la surprit pas du tout. Premièrement, il avait un nom vraiment bizarre et de deux, quand il parlait il avait de la difficulté à camoufler son fort accent qui dénonçait quelques peu ses origines. Camille se retrouva confronter devant cette situation, que devait-elle faire ? Répliquer si fort que les tympans du blondinet se déchireraient ou encore lui demander un joint pour oublier tous ses problèmes comme il lui conseillait. Sans y penser trop trop, elle ne fit aucune de ses deux solutions. Elle se leva plutôt, époussetant ses fesses qui avaient été recouvertes quelque peu de terre à cause du sol. Puis sans rien rajouter et sans même lever un regard sur Crinke, elle partit d’un pas très lent dans la direction opposé de l’école. Elle n’avait pas l’intention de parler encore à un inconnu qui essayait de savoir ce qui se passait dans sa foutu vie. Elle avait encore moins l’intention de se droguer, car elle le savait après ça qu’elle deviendrait encore plus down et que ça ne lui aiderait à rien, même si la tentation avait été très forte.

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Taylor ruminait toute seule en marchant dans les couloirs. Quelques minutes plus tôt, alors qu’elle marchait dans un couloir, en direction de son casier, elle était passée devant la classe d’un cours qui semblait être un cours de mathématiques. Elle avait échappé son cartable et alors qu’elle se penchait pour le ramasser, elle avait entendu LA voix. Cette voix aigüe, dans laquelle on pouvait sentir que sa propriétaire se sentait supérieure à tous. LA voix qui l’énervait profondément, plus que n’importe quoi. Et ce qu’elle disait à ce moment là l’avait d’autant plus énervée : « Je vais devoir te le dire combien de fois? Leah et Party sont écris cote à cote dans le dictionnaire. C’est sur que j’y vais franchement! ».

Décidément cette fille était insupportable. Normalement, Taylor s’entendait bien avec tout le monde, mais Leah faisait exception à la règle. Elle croyait toujours qu’elle avait raison et cherchait à imposer sa façon de penser à tout le monde : Pas de place pour la divergence d’opinion. Elle était toujours excessive dans tout et sa tête gonflait toujours plus de jour à jour. Taylor se demandait bien quand la prétention la ferait définitivement exploser : Ce serait un jour béni. Elle avait de longs cheveux blonds, elle se mettait toujours trop de maquillage (du moins, c’était ce que pensait Taylor), elle s’habillait toujours de rose, portait des lunettes de soleil à la Paris Hilton… Bref, elle était tout l’opposé du naturel !

Alors qu’elle était en train d’énumérer dans sa tête les multiples défauts de Leah, une autre voix, beaucoup plus jolie et surtout masculine, attira son attention. Elle se retourna et aperçu celui qu’elle avait cru entendre crier son nom de famille. Il avait un visage rond qui lui donnait un air enfantin trop mignon, de magnifiques cheveux blonds et des yeux qui accrochèrent immédiatement son regard. Elle n’était pas certaine qu’il s’était bien adressé à elle, mais vu la façon dont il la regardait, elle supposa qu’elle n’avait rien imaginé et lui sourit.

- Salut !

C’est en prononçant ce simple mot qu’elle se rendit compte qu’elle le connaissait… Elle l’avait vu, bien des années auparavant. À l’époque, elle le trouvait mignon, mais un peu trop tapageur. À ce souvenir, son sourire s’élargit et elle commença à avancer vers lui.

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Génial! La jeune fille avait non seulement répondu à son appel, mais, de plus, la peau claire de son visage ne s’était pas empourprée, comme elle l’aurait fait quelques années auparavant si on l’avait ainsi hélée dans le couloir. Il fallait cependant avouer que William n’avait pas été très courtois. En général, il ne hurlait pas les noms des gens dans les couloirs – sauf quand il s’agissait de ses deux meilleures amies. Toutefois, même lorsqu’il voulait attirer l’attention d’Elsa et de Anatassia, il préférait se glisser sournoisement derrière elles afin de les surprendre. Les réactions des deux jeunes femmes ne s’étaient guère modifiée avec le temps, c’est-à-dire qu’elles se jetaient sur lui et le frappaient en plein couloir (les talons aiguille d’Ana et le sac à main d’Elsa étaient étrangement douloureux au contact…). Sous leur assaut meurtrier, il ne se contentait que de rire, mais, normalement, son hilarité avait dont de se transformer en glapissements de souffrance. Et sa mère qui se demandait encore les raisons pour lesquelles il débarquait souvent à la maison avec un œil au beurre noir. Karolynn ne semblait pas considérer que d’autres femmes puissent user des pieds et des mains avec autant d’expertise qu’elle… (XD) Néanmoins, lorsque viendrait le temps pour lui de rentrer au bercail, il aurait une toute autre raison pour justifier l’ecchymose qui enflait à présent son œil, vestige de la sauvage attaque du ballon de Kevin. Toutefois, il fallait maintenant se concentrer sur Taylor Jones, qui s’approchait de lui, un doux sourire inondant de lumière son visage pâle.

-Salut! Euh, Taylor, je ne sais pas si tu te souviens de moi… Bref, j’étais étudiant ici il y a deux ans, et je m’appelle William. M’enfin… Je n’ai pas un énorme sens de l’orientation, alors si tu pouvais m’indiquer le chemin de la cafétéria, je t’en serais éternellement reconnaissant…

Le con! Pourquoi avoir spécifié avoir été lycéen pour ensuite demander où était la cafétéria? Pour avoir l’air d’un imbécile, il en avait! Après vingt ans, il se perdait encore à Orlando… Mais le parc de Disney Land était le pire endroit de la terre : lorsqu’il s’y risquait, William s’égarait à chaque coup! Au moins avait-il appris par cœur le chemin le menant chez lui… Ainsi, histoire de se rattraper, il enchaîna avant même que Taylor n’ouvre la bouche.

-Bon, okay, je ne me souviens pas du chemin, mais ce n’est pas la fin du monde… Je me perds encore dans mon quartier… En fait, je cherche Leah LAwis… J’imagine que tu connais? La fausse blonde qui dégage de l’air?

IMBÉCILE! William devait avoir en lui le talent de « se caller », comme dirait si bien l’expression populaire. Mais ce n’était évidemment pas le pire… À la mention du nom de Leah, les lèvres de Taylor s’étaient serrées, et son regard s’était fermé ( :S Désolée Catherine de sortir la réaction de ton perso… Tu m’en veux pas heeein? J’imagine seulement qu’il s’agit de la réaction de Taylor quand on parle de Blondy XD). Merde! Elle devait évidemment penser qu’il était un de ses multiples mecs avec lesquelles couchait sa cousine… Faire l’amour avec Leah? BEURK! Jamais de la vie! Pas sa cousine! Et elle n’avait pas assez de poitrine, de toute façon… (XD *va se faire tuer par Milly). Ces pensées traversèrent son esprit en une fraction de secondes, et ce fut pour quoi il coupa de nouveau Taylor.

-Non non, je ne suis pas son petit copain ni un des mecs avec lesquelles elle couche… Je suis son cousin! Enfin, on n’a pas de lien de sang, mais je la gardais quand elle était gamine…Nos mères sont amies depuis presque 21 ans alors… Mais je ne suis pas là pour parler d’elle… Je ne veux juste pas que tu crois
quuuuuuuuuuueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeUUUUUH!!!

FOUTUS PLANCHERS DE LA HIGH SCHOOL! Les années passant, William avait oublié que ces derniers étaient moins bien entretenus que ceux de l’université… Les lycéens étaient totalement nuls en matière de propreté et jetaient leur nourriture, sac et vieux examens partout. Enfin, toujours était-il qu’il venait de piller sur un sac en plastique et avait fini dans le casier le plus près… Okay, il était un véritable imbécile!

[XD VOILA COMMENT JE TUE LE TEMPS EN ATTENDANT L’EXAM Very Happy

Est-ce que Taylor va trébucher avec ou l’aider à se lever ou encore s’enfuir en courant? XD Je suis pour la dernière option XD]