Couloir

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Au pays des rêves, Sabrina rêvait à sa ville d'origine qu'était Londres. Bref, elle replongeait dans ses plus vieux souvenirs. Toutefois, quelque chose vient déranger ses rêves très vite, si bien qu'elle ouvrit les yeux instantanément. Le téléphone sonnait, décrochant elle remarqua l'heure deux heures du mat ! Mais qui pouvait bien l'appeller à cette heure là ! D'autant plus qu'elle ne connaissait presque personne. Super, le grand boss des femmes de ménages qui l'appellait pour venir remplacer car une fille n'était pas rentrer. Joie ! Elle accepta néanmoins, en faite elle aurait trop été gêné de refuser ! Elle reposa le téléphone à sa place et constata qu'elle s'était endormi sur son livre, à croire qu'elle était complètement épuisé pour s'endormir sur un aussi bon livre. Elle déposa soigneusement le signet dans son livre et déposa celui-ci sur sa table de chevet. Sur ce, elle se leva, partit se nettoyer la figure. Elle se dépêcha par la suite de s'habiller, coiffant ses cheveux puis elle partit vers le lieu où qu'elle travaillait. Enfin elle commençait à connaître le chemin et presque de ne plus se perdre. Elle entra finalement dans l'hôtel et partit vers la salle des employées, le boss l'accueillit avec un sourire et lui donna une liste de tâche à faire puis celui-ci partit. La femme de ménage soupira en regardant la liste, puis elle s'empressa de préparer la moppe pour la passer en grandeur du couloir. C'est donc hyper fatigué qu'elle déposa la pancarte : ATTENTION PLANCHER MOUILLÉ. Puis qu'elle commença à passé la moppe en huit. Elle remarqua alors des gens qui ronflaient d'autres qui faisait d'autres affaires un peu plus bruyantes disons. Elle trouva même amusant le fait que sur une porte il soit marqué ne pas déranger. Mais bon ! Le monde agissait comme bon leur semblait ! Elle commença à chantonner, pas trop fort pour ne pas déranger les clients tout en travaillant.

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Son horloge affichait une heure impossible, reluisante de vert dans la pénombre. Jean-François, haletant, la considéra un moment. Le sommeil n'était venu le chercher que quelques heures, avant que ce cauchemar ne vienne le tirer de son coma. Elles étaient rares, les fois ou il se réveillait la nuit. Il était plutôt du genre adolescent végétatif nécéssitant une heure de brassage chaque matin pour enfin réussir à se tenir sur ses deux pieds. Seulement, cette nuit-là, il fallait croire que les derniers évènements l'avaient un peu troublés. Torse nu, il sauta de son lit, alluma une lumière, et se mit à tourner en rond dans sa chambre, à la recherche du sommeil perdu. Ouah ! Il était complètement éveillé, là, les cheveux en brousailles et les yeux grands ouverts. Au bout d'un moment, Jean-François se dit que de faire promenade, comme ça, comme un con, ne l'aiderait sûrement pas à se réendormir. Alors il se prit un bouquin, le premier à portée de main, et commença à lire. Il vennait de passer cinq pages sous ses yeux cernés qu'il se rendit compte qu'il avait rien capté. Les mots défilaient dans sa tête sans qu'il réussise à en saisir le sens. RaaaAaaaAaaah. Que faire, alors ?

Jean-François reposa son livre sur sa table de chevet, se leva, et enfila un tee-shirt. Un promenade s'imposait. L'air frais de dehors allait lui faire le plus grand bien, du moins, il l'espérait. Il glissa sa carte d'accès dans son pantalon et sortit dans le couloir.

Pas de traces de l'autre blonde.

Ouf !

Par contre, il y avait une jeune fille à quelques mètres de lui, frottant une serpillière sur le sol luisant. La bonne de ménage, pensa-t-il, en fermant la porte derrière lui. Travailler à une telle heure, quand même, fallait le faire. S'il se plaignait parfois d'avoir une job de merde, Jean-François la reconsidéra cette fois, et se dit que, finalement, c'était pas si mal. Il passa une main dans ses cheveux et échappa un soupire las. Il devait vraiment avoir une gueule de cheval, en ce moment. Tout ça à cause de la fille de la piscine, bordel, ça l'avait vraiment dérangé toute cette histoire. Jean-François se dirigea vers la porte d'ascenceur, espérant qu'une bonne marche allait lui faire oublier tout ça, lorsque, soudainement, il perdit pied et s'écrasa lamentablement sur le sol mouillé.

-WAAAYYEUUHH, aïe, aïe, aïe , mais qu'est-c...? ...Hun ? Sabrina ?

Étendu de tout son long, les yeux exorbité, il regardait la môme avec sa serpillière toute humidifiée. Elle était... femme de ménage ?? Ah. Aaaah bon. Pas surprenant qu'elle pête des plombs, et qu'elle tente de boire pour oublier ses journées de merde, alors. Toujours par terre, Jean-Françpis avait oublié de se relever. Il avait fichument mal au derrière, en fait, donc il y tenait pas trop. Couché, c'était pas trop mal, s'il essayait de se relever, ça ferait un mal de chien. Pour sûr ! M'enfin, bref. Il était plus du tout fatigué, là !

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Sabrina chantonnait complètement captivé par son travail ou plutôt par les paroles de sa chanson. Tellement occupé à passer sa moppe en huit tout en chantant siffler en travaillant, une tite vielle aurait commencé à l'engeuler qu'elle ne l'aurait probablement même pas entendu. Du moins cela lui aurait pris un certain laps de temps avant de s'en rendre compte, c'est ce qui se produisit quand Jean-François tomba sur le plancher. Elle entendit un boum et après des gémissements c'est alors qu'elle fronça les sourcils, il n'y avait pas ça dans sa chanson ! Elle haussa les épaules et pris sa chaudière d'eau pour reculer quand elle remarqua le tigger par terre. Elle porta alors sa main a sa bouche en faisant un petit oh. Elle se précipita vers lui en faisant bien soin de ne pas tomber à son tour. Ça serait pas super deux personnes K.O par terre sur le plancher mouillé. Puis elle arriva à destination quand il prononça son nom.

-Oh je suis désolé ! Je dois avoir mis ma pancarte d'un angle que tu ne pouvais pas deviné qu'il était mouillé à cet endroit ! Tout est de ma faute ! Tu veux que je t'aide à te relever ? Je suis pas la plus forte mais je peux toujours aidé... dit-elle avec un petit sourire en coin et en tendant sa main.

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Jean-François hésita un moment avant de saisir la main que Sabrina lui tendait, puis, en sentant l'eau qui alourdissait de plus en plus son charmant petit derrière, il s'y agrippa pour se remttre sur pied. Une légère grimace s'en suivit : il allait avoir un bleu ou il pensait dans pas trop longtemps. Génial ! Ça lui ferait un souvenir de cette formidable journée. Le jeune homme lâcha un regard à son dos, tout humidifié d'eau et de nettoyant pour sol. Ouah, il sentirait bon, en tout cas. Quel parfum ? Zeste de citron et air des montagnes ! Que c'était débile, quand même, de donner de tel nom à des détergeants qui, en fait, sentaient tous la même chose. Soit le chimique. Il passa une main sur son tee-shirt, penaud, et lança un petit sourire gêné à Sabrina.

-Hé biiiieennn, c'était spectaculaire comme chute ! Non ? Haha... ha... hm.

Bon, il ne fillait pas trop pour les plaisanteries et gnan gnan, ça, ça se voyait tout de suite. D'ailleurs, l'avait-il déjà été ? Probablment, avec ses potes, mais pas depuis qu'il travaillait à Disney. Tout l'emmerdait à Disney. Alors il n,avait pas trop envie de faire comme si de rien n'était et de faire des blague par-ci par-là, d'avoir l'air d'un mec sympa, tout ça, quoi. Ça l'avait permis de garder une certaine distance avec ses (troooop) sympathiques collègues, et c'était tant mieux. N'empêche, pour le moment il s'en voulait un peu de l'expression déconfite qui se peignait sur son visage. Sabrina, elle, n'était pas comme les autres bourgeois. La preuve : elle était femme de ménage ! Même chez Disney, ça pouvait pas être très glorieux.

Alors il se mit à lui dire que, non non, c'était pas de sa faute, et bla bla bla. C'était vrai, que c'était pas de sa faute. Non mais. Merde. Cette fille devait avoir un problème, pour toujours s'excuser de choses qu'elle ne faisait pas. En la regardant bien, on lui trouvait facilement ces airs de petites fille trop gpnée pour que ce soit normal. Sûrement ça, le problème, pensa le jeune homme alors qu'il lui baratinait sur sa stupidité, tout ça.

-J'étais dans la lune, tu vois. Alors, genre, j'ai planté comme un con, y a rien qui te regarde là dedans, voyons !, lui fit-il enfin. Tu... tu fais le ménage à deux heures du matin, toi ?, ajouta le garçon, au bout d'un moment.

C'était bête comme question, mais Jean-François était un rien abruti par son flagrant manque de sommeil. Et il voulait avoir un genre de confirmation. Ou qu'elle lui raconte le pourquoi du comment, quoi. Jean-François se gratta discrètement la fesse gauche qui commençait à lui piquer à cause qu'elle était tout humide. Il devait avoir l'air très con, mais tant pis ! De toute façon, après cette mémorable soirée, Sabrina ne devait pas l'avoir très haut dans son estime, alors...

Tout en chantonnant la dernière chanson qu'il avait entendu dans le taxi, soit une vieille chanson de country, James marchait avec toujours autant d'assurance dans le couloir. Il entendit alors des voix et vit Jean-François, un gars qui travaillait lui aussi à Animal Kingdom, parler avec...la charmante jeune femme qui semblait être la femme de ménage. Se disant qu'il n'avait plus la force de la faire tomber dans ses filets, il se dirigea vers sa propre chambre, en sortant son cellulaire. Il composa le numéro de chambre de Matthiew, tout en souriant.

Connaissant son ami, il savait que ce dernier ne dormait pas...Il devait sûrement être entrain de bien s'amuser avec Nanny!

[MATTTTTTTTTTTTTTTTTTTTHIIIEWW?!?!? XD Je vais t'appeler alors prépare toi! XD]

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Sabrina fit un léger sourire à Jean-François tout en l'aidant à remonter sur pied. Elle constata que celui-ci était plus que trempée ! Elle devait peut-être mettre un peu moins d'eau en lavant les planchers a l'avenir ! Après tout, si J-F aurait été un tit vieux avec une canne il s'aurait probablement cassé quelque chose et tout aurait noter sur sa faute ! Puis elle écouta ce qui lui dit et répondit avec son même sourire habituel, tout naturel quoi.

-Bah d'habitude je travaille pas à deux heures du matin, je travaille dans la journée et parfois le soir, mais une fille n'est pas rentré à son quart de travail et mon boss m'a comme forcé à rentré, et comme j'ai peur qu'un client fasse une plainte contre moi à cause de tantôt, ou plutôt d'hier soir bah vaut mieux pas faire chier le patron ! Je suis super fatigué mais bon je vais survivre ! dit-elle tout en souriant, quand elle ne souriait pas c'est qu'elle allait vraiment mal.

C'est à ce moment qu'elle vit un habitué de l'hôtel, James Davis avec son cellulaire. Encore une fois ! Ce qu'il était fatiguant à la longue pire qu'une fille quoi ! En plus, il savait fortement qu'il n'avait pas le droit dans les corridors de l'hôtel de parler au cellulaire. Le jour ça pouvait toujours passé mais la nuit jamais ! Elle le regarda avec un regard noir, elle était tanné de l'avertir. À l'habitude elle était gêné de dire un règlement à un client, mais Jaja n'était plus un client ! C'était un sauvage habitué à l'hôtel qui ne respectait aucun règlements, elle se dirigea alors vers lui.

-James ! Ton Cellulaire c'est dewors ! Combien de fois faudra-t-il que je te le répète ?! On est la nuit en plus, les clients dorment et profitent de leur sommeil ! Tu fermes ton cellulaire ou tu t'en va dehors ! Tu as le choix ! dit-elle en murmurrant pour ne pas réveiller les clients, puis elle retourna vers Jean-François agacé déjà de James.

-Désoler, dit-elle à Tigger. Fallais trop que j'aille encore lui répéter ce règlement ! Il m'énerve, d'habitude je suis très endurante et gentille, mais lui il a réussi à parvenir à mettre ma patience à bout...

Elle dit sa dernière phrase dans un soupire.

Oups. Il ''oubliait'' tout le temps qu'il n'avait pas le droit de cellulaire en l'intérieur de l'hôtel...Et bizarrement, la seule personne qui le pognait, c'est Sabrina. Lorsqu'il la vit s'en aller, il haussa les épaules et attendit que son Mushu répondre, tout en regardant subtilement les jolies fesses de la femme de ménage. Ce qu'il aimait la mettre en colère! XD Et en plus, elle le prenait pour un sauvage qui ne respectait pas les règlements, ce qu'il était en quelque sorte. Mais il n'était pas sauvage. Il aimait seulement tout faire à sa tête.

Depuis qu'il était tout petit qu'il faisait ça, et il s'était juré de ne jamais se faire marcher sur les pieds et controlé. Vous imaginez ce qu'il avait dû être à l'école! Un vrai petit fou! Enfin bref, nous ne sommes pas là pour parler de son enfance. James regarda sa montre, attendant toujours que Matthiew répondre. Cependant, il partit du couloir où il était, pour ne pas manger un coup de moppe en arrière de la tête.

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Jean-François lança un regard sur le côté, de là ou s’amenait Mesire Timon – il ne savait pas son vrai nom, d’ailleurs il n’en connaissait pas beaucoup, des noms d’employés de chez disney – lui et son cellulaire qui fit sortir Sabrina de ses gonds. En l’entendant se plaindre au gars d’être irrespectueux envers la règle de l’hotel, le jeune homme éteignit discrètement son propre cellulaire puis le rerangea dans sa poche de pantalon. Ouah. Heureusement qu’il avait pas sonné, hein. Jean-François sourit bêtement à Sabrina pour lui faire comprendre que, oh oui, il comprenait que c’était le règlement, oh oui !

L’air amusé, " Timon " reluqua le derrière de Sabrina alors que celle-ci se plaignait de son comportement. Jeean-François lui lança un regard de tueur en série. Grrr. Ouaiiis, c’est çaaaa, dégage ! Vaut rien ! Encore un de ces types qui se croit tout permis avec les filles, raaah. Raah. En plus il avait déjà une copine, sûrement, ouai, Jean-François en était sûr. Le genre de gars qui drague à tout de go, hun ! Et encore, si ça s’attaquait à son égual féminin. Quoi que… Peut-être que Sabrina était aussi ce genre de fille ? Ouah. L’avait pas l’air en tout cas. Enfin bref, le mec une fois disparu de son champs de vision, Jean-François se retrouva une fois de plus seul dans le couloir avec la jeune femme de ménage.

-C’est nul que tu sois obligé de travailler à une telle heure… N’empêche, t’en a encore pour longtemps ? Parce que j’peux t’aider si tu veux ! Hun hun !

Jean-François, tout frétillant, attendit la réponse de Sabrina. Pour une fois, de se sentir utile à Disney, ça ferait changement ! Bon, il n’avait jamais vraiment nettoyer quoi que ce soit, mais ce devait pas être trop difficile. Genre, tu essuies le plancher avec une serpillière, voilà. À deux, ça irait beaucoup plus vite !

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Le regard de tueur en série qu'avait Tigger quand elle avançait eut pour conséquence de faire lever le sourcil gauche de la femme de ménage, ce qui voulait dire qu'elle ne comprenait pas quelque chose. Vous pouvez le constater, il n'était pas rare que son sourcil se lève en une journée, surtout le matin ! Elle tourna son regard vers James qui était derrière elle et comprit bien vite pourquoi Jean-François avait ce regard. Monsieur Timon en plus de la faire fâcher se rinçait en la regardant. Non mais ! Il rêvait vraiment ! Il la connaissait très mal. Elle continua son chemin vers J-f s'en se soucier de l'autre mec maniac au cell ! Le couic de la semelle de James frottant sur le plancher reluisant de Sabrina lui fit comprendre que celui-ci partait. Mais quel tristesse se dit-elle sarcastiquement au plus profond de ses pensées. La brune soupira intérieurement néanmoins quand elle entendit James commencer à parler au téléphone. Était-il vraiment aussi sot pour croire qu'elle ne l'entenderait pas même s'il allait dans un autre corridor ? Toutefois, elle ne laissa rien parraître et ne fit même pas allusion à James de nouveau et ça autant en présence de l'autre homme que dans ses propres pensées. En plus à quoi bon cela servait-il, James n'était qu'un crétin de la pire espèce pas autre chose ! La bonne femme ouvrit des yeux surpris quand sa rencontre du soir même lui proposait de l'aider à faire son travail. Elle aurait certainement eu les mêmes yeux si James aurait jeté son cell dans les poubelles ! Chose très peu probable d'ailleurs ! Elle avait souvent eu contact avec la clientèle, un qui la niaisait car elle était femme de chambre, ou encore l'autre qui la courtisait, c'était vraiment la première fois qu'on lui offrait de l'aider et c'était sans doute la dernière !

-Humm... Bah tu sais je suis payé pour faire ça, c'est pas au client de le faire... Sinon oui j'ai encore le temps, j'ai juste les cinq premières étages à faire, après je vais surement aller me recoucher si j'ai le temps du moins avant de recommencer à 10 heure de travaille... dit-elle ne savant pas trop quoi dire d'autre.

Il fallait le dire elle était loin d'être habitué à ce genre de situation et ne savait pas trop quoi faire ni dire ! N'empêche que ce n'était vraiment pas à Jean-François de faire sa job ! De plus lui-même devait travailler demain matin comme la majorité des mascottes,il fallait quand même qu'il soit en pleine forme pour ce faire !

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Prenant à peine le temps d’écouter la réponse de la femme de ménage, Jean-François poussa un " génial ! " et se saisit d’une serpillière. Il n’arrivait pas à dormir : il s’était levé dans l’idée d’aller faire une promenade nocturne, certes, mais s’il en avait la possibilité, pourquoi ne pas rendre service à cette fille ? Jean-François n’avait jamais trop fait de ménage, sauf celui de sa chambre, quoi, comme n’importe quel type normal. Ça devait sûrement être cool, ça, faire le ménage ! M’enfin, peut-être pas comme travail, tous les soirs. Ni par obligation. Ok, c’était peut-être pas si cool, finalement. Mais ça lui tentait ça fond !

-Bon alors, je fais quoi ? Genre, l’étage d’en haut ? D’ en bas ? Je commence par quoi ?

Il en sautillait presque. Un vrai gamin. La fatigue aussi y était probablement pour quelque chose : il avait envie de tomber dans les pommes et de courir le marathon en même temps. Demain, il serait mort, mais il s’en fichait un max. Ça paraîtrait pas, sous son stupide masque ! Alors bon, tant pis.

-Je trempe dans ça ?, demanda-t-il en pointant le saut d’eau savonneuse. Ou ben je passe le balais avant ? Ouah ! J’ai jamais fait de ménage, tiens ! Mais j’suis sûr que je vais t’aider, comme ça t’auras fini ton travail plus tôt !

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De voir autant d'enthousiasmes de la part du mec surpris grandement Sabrina. Il fallait dire qu'il était rare que quelqu'un aime faire du ménage. Même elle trouvait ça monotone à la longue, mais ça payait bien ! Elle n'avait pas dit oui à Tigger ni non, mais avec ce qu'il avait dit par la suite de ses propres paroles, elle se voyait très mal dire qu'elle ne voulait pas du tout qu'il l'aide. Elle trouverait ça peut-être simplement bizarre d'avoir de l'aide. Elle était si habituée d'être seule et avait ses habitudes à la longue. Mais un peu de compagnie ne lui ferait pas de tord pour une fois ! D'autant plus qu'elle n'avait pas vraiment de vie sociale à Walt Disney, ça ne lui ferait pas de tord de se faire quelques amis. M'enfin bref, la moppe à deux c'était pas la meilleure des choses, quoi lui faire alors ? Elle sortit un papier de sa poche question de se remémorer ce qu'elle avait vraiment à faire. Puis elle regarda Jean-François de la tête aux pieds, plutôt grand comparé à elle. Il n'aurait certainement pas besoin d'escabot comme elle la majorité du temps pour laver les miroirs. Sans compter qu'il lui était déjà arrivé de tomber de ces escabots et de se faire drôlement mal à cause de ses magnifiques talons hauts.

-Bah si ça te tente, il y aurait ces deux miroirs là à laver, c'est pas trop compliqué tu prends le produit des miroirs et tu en mets pas mal partout après tu essuies avec un essui-tout, mais bon je suppose que t'a déjà fait ça ! dit-elle en pointant le produit et les essuis-tout pas très loin de là.

Sur ce, elle torda sa moppe et se remit à laver le plancher toujours en huit, manière simple et efficace !

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-Ah euh, oui oui, j’ai déjà fait ça.

Confus et un rien gêné, Jean-François reposa sa serpillière et alla se saisir d’un bombonne de nettoyant ainsi que de quelques feuilles d’essuie-tout. S’il avait déjà fait ça ? Ben… non. Il n’avait pas de miroir dans sa chambre. Mais ça devait pas être trop trop compliqué, non ? Il avait déjà vu sa mère le faire des centaines de fois. Une fois arrivé devant les deux miroirs, le jeune homme les aspergea de nettoyant en y dessinant un grand X, puis se mit à les frotter énergiquement de façon à ce que plus aucune trace de doigts n’y apparaisse. Pouah ! C’était dur. À chaque nouvel angle de vue qu’il prenait, Jean-François découvrait de nouvelles salissures. Il en vint toute fois à bout, après quelques minutes d’astiquage intense. Et Sabrina faisait ça tous les soirs ? Bon sang.

-Finiiiis !, s’exclama-t-il, tout fier. Il y en a d’autres à faire ?

(huuu, pas d’inspi ? ^^''')

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Sabrina attendait que Jean-François ait fini de lavé son dernier miroir. Elle avait bien entendu finit de laver le plancher. Ce n'aurait pas été la technique qu'elle aurait utilisé mais la job était tout de même bien faite, c'est ça qui comptait.

-On se dirait dans une annonce de Mr. Clean tellement que tes miroirs retincelles de propreté, dit-elle avec un sourire amusé. Sinon, oui il y en a d'autre à faire à l'autre étage...

Sur ces dernières paroles, elle commença à avancer vers la salle des produits ménagers.

-Je vais aller changer l'eau de ma chaudière... Après je vais à l'autre étage, tu peux m'accompagner et laver les autres miroirs à l'autre étage si tu es toujours interessé, dit-elle tout simplement, toujours autant gêné d'avoir autant d'aide.

Elle continua alors d'avancer vers la salle des produits ménager.

[HJ : Désoler si ça pris autant de temps que ça répondre TT_TT J'ai comme tout le temps travailler TT_TT Plus les projets d'école beurk]

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Tout fier, Jean-François afficha un grand sourire lorsque Sabrina le félicita pour son travail. Youhou ! Qu'est-ce que ça lui donnait la pêche, tout d'un coup ! Il espérait néanmoins que ces efforts seraient profitable pour la jeune femme de ménage.

-Ah bon ?, fit-il en admirant un moment son travail. Tu trouves ? Cool !

C'était vrai que c'était plutôt bien, plus de traces, et tout. Un peu désuet comme accomplissement, tout de même, pensa-t-il. Il faudrait relaver ce miroir le lendemain, puis le surlendemain, et etc. À quoi bon ? Ouais, bon, c'est sûr, les gens qui vennaient habiter ici payait pour que tout soit é-tin-ce-llant. Il en faisait partie. Mais c'était plutôt contre sa volonté vu qu'il s'en fichait pas mal de la propreté des lieu. M'enfin bon. Le jeune homme se retourna lorsque Sabrina lui dit qu'il pouvait laver les autres miroirs des étages supérieurs.

-Oui oui !, s'exclama-t-il. J'y cours !

Alors que la demoiselle allait changer son eau sale, Jean-François monta les escaliers à toute vitesse et se mit aussitôt au travail. Pf'tain, il y en avait des miroirs dans ce foutu immeuble. J-F effectua son travail à un rythme soutenu, mais toujours en faisant attention à la qualité du résultat final.

-Dis-moi ?, fit-il au bout d'un moment. J'espère que j'suis pas un boulet pour toi, en ce moment. Je veux juste t'aider, quoi..

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Après le passionnant ma foi changement d'eau de moppe des chaudières, Sabrina appuya à l'aide de son index sur le bouton de l'ascenseur pour pouvoir monter à l'étage supérieur. Une fois les portes ouvertes à l'étage voulue, elle sortit la moppe et la chaudière avec difficulté, mais y parvient au bout d'un bref instant. Elle remarqua Jean-François qui était déjà à l'oeuvre et qui était assez bien avancé. Elle commença à passer la serpillère puis elle arrêta au bout d'un moment quand tigger lui adressa la parole.

-Oh non, tu es loin d'être un boulet crois moi, même que ça me fait changement d'avoir un peu de compagnie... Disons que c'est pas ici que mon réseau social est le plus développer, m'enfin je dis pas si ton ouvrage serait mal fait que tu serais pas un boulet, mais il est impeccable alors tu m'aides vraiment, dit-elle avec un sourire sur les lèvres.

Elle espéra que ces brèves paroles allaient rassurer J-f qui ne semblait pas savoir s'il dérangeait ou non la femme de ménage.

[HJ: Vous vous rendez compte que vous êtes entrain de nettoyer le culoinr ENCORE et que c'est le matin!? xD J'vous trouve marrant!]

James se promenait dans le corridor, espérant arriver bientôt à la sortie. C'est qu'il y en avait des corridors ici! Il passa devant la suite de Matthiew et s'arrêta devant. Plusieurs dilemnes s'offrit soudainement à lui.

Option
1) Il défonçait la porte et criait à Matthiew ses quatre vérités.
2) Il cognait à la porte et criait encore ses quatre vérités à Matthiew.
3) Il envoyait la Mafia contre Nancy pour se venger qu'elle occupe toujours tout le temps de Matthiew.
4) Il restait encore devant la porte pendant 5 minutes en attendant que quelqu'un ouvre.
5) Il repartait sans rien dire et en faisant la gueule plus tard à Matthiew.

Après mûre réflexion, il décida l'option 5 et partit lentement, en traînant les pieds. Il soupira en se disant que ça lui tentait pas d'aller travailler.

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-Super !, se réjouit Jean-François en entendant Sabrina lui dire que, en fait, il l’aidait dans son travaille.

Ainsi, il termina les diverses tâches que la jolie femme de ménage lui confiait au fur et à mesure qu’ils avançaient dans l’accomplissement du ménage de l’hôtel. Le jeune homme s’appliqua du mieux qu’il le pouvait, tout en se disant, du même coup, que plus jamais il ne se proposerait à une telle tâche ! Ce n’était définitivement pas sa tasse de thé, quoi que ça devait être le cas de toute personne à l’équilibre mental dit normal.

Enfin, ils achevèrent ce fichu ménage, encore au beau milieu de la nuit. Bien heureux de lâcher enfin ses outils de nettoyage, Jean-François souhaita une bonne fin de soirée à Sabrina, quoi qu’il était déjà… le matin ! Il se retira finalement dans ses appartements.