The Neon : Le Bar

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Frotte, frotte, frotte, savonne, savonne, savonne, essuie, essuie, essuie. C'est ce que se répétait sans cesse la petite européenne quand elle faisait le ménage des chambres des clients qui avait la chance de se payer un hôtel de classe moyenne. Dure journée de travail, les clients de ces temps-ci, pardonné le mot, étaient de sales porcs. Triste vérité, mais bon elle aimait quand même son emploi malgré tout. Cela parraisait dans le travail de Sabrina qu'elle l'aimait, les félicitations des clients et les généreux pourboires qu'ils lui offraient n'était pas rare d'ailleurs. Enfin, elle finissait sa dernière chambre. Il ne lui resterait qu'a aller faire un tour dans la buanderie question de partir une brassé pour le lendemain ou/et pour les personnes qui en auraient besoin le soir même, qui sait. Chose faite, elle s'arrêta devant un miroir replaçant ses cheveux qui avaient souffert de déséquilibre durant sa journée de travail quotidienne. C'est alors qu'elle s'apprêtait à quitter l'hôtel qu'on lui attrapa le bras et qu'elle sursauta. Elle se retourna, l'une de ses collègues qui la suppliait de bien vouloir faire sa dernière chambre car celle-ci avait un rendez-vous avec son petit copain. C'est avec un sourire forcée qu'elle accepta néanmoins, elle avait beau ne pas avoir de grand réseaux sociable à cet endroit mais elle aimait quand même passé du bon temps seul, à vaquer à ses occupations quotidiennes. C'est dans un soupire silencieux qu'elle se rendit à la chambre convenue, elle ouvrit la porte et se glissa à l'intérieur de la pièce. La demoiselle observa les lieux, oh moins il n'y avait pas beaucoup de choses a faire. Elle commença son ménage, le lit pour commencer comme à son habitude. C'est en plaçant convenablement les draps qu'elle entendit un bruit. Elle se retourna et ouvrit des yeux écarquillés devant elle se tenait un homme nu. Elle qui était convaincu qu'il n'y avait personnes dans la chambre. Elle se couvrit les yeux devenant vraiment mais vraiment rouge de gène.

-Pardon, je ne savais pas que vous étiez dans votre chambre... dit-elle avec beaucoup de gêne.

-Oh j'aurais dû vous le signalez quand vous êtes rentrer ne vous excusez pas jeune demoiselle, dit-il avec un sourire en coin.

Sabrina resta bouche bée, et décida rapidement que le ménage était déjà fini. Ce qui était rare pour cette perfectionniste de nature. Elle avança alors directecment vers la sortie lorsque le nudiste lui bloqua la route avec un sourire malicieux. Décidément, la jeune femme commençait à détester le cours des choses.

-Vous voulez déjà partir mais on commençait tout juste à discuter ! dit-il tout simplement.

-Désoler j'ai d'autres chambres à faire laissez-moi passé, dit-elle sur un tom impatient et précipité ce qui était rare pour Sabrina.

-Mais aucune chambre ne sera intéressante comme celle-ci, dit-il en commençant à caresser les courbes de la femme de ménage.

C'est alors que la main de Sabrina s'éleva dans les airs pour aller s'apposer bruyamment sur le visage du monsieur, le giflant alors de plein fouet sur ce elle sortit bien vite commençant à courir pour s'enfuir. Elle entendit l'homme sortir et dire : La femme hier était plus consentante elle ! Elle rentra alors vite dans l'ascenseur mettant les choses en place, si ça se trouvait la fille qui lui avait demandé de faire la chambre était déjà au courant de ce qui allait se passé. Sale Garce ! Une larme vint se poser sur sa joue, dû a la peur qu'elle avait ressenti puis elle décida de se rendre à son hôtel. Première fois qu'elle était autant contente que son hôtel soit bien loin de l'autre où elle travaillait. Elle décida de marcher a pied des larmes venant parfois rouler sur ses joues. Elle arriva enfin au Century Pop après avoir fait un grand détour dû a son sens de l'orientation exceptionnel. Elle rentra a l'intérieur et se perdit dedans, se retrouvant dans le bar. Et puis ah quoi bon ! Elle décida de se payer la traitre pour une fois et de se prendre une bonne bière pour se relaxer avant d'aller dormir. Ce qu'elle ne savait pas c'était que cela parraisait que trop qu'elle avait pleurer chose dû a son magnifique maquillage. Elle s'asseoya au bar et attendit que la barmaid vienne la voir avant de commander.

-Je voudrais une bière tout simplement, dit-elle avec un peu de gêne elle n'était pas habitué de boire il fallait le dire.

Elle commença a regarder qui était présent dans le bar, question de se détendre. En faite, il n'y avait personne qu'elle connaissait, elle ne connaissait pas grand monde il fallait l'avouer d'ailleurs. Elle connaissait ses patrons et ses collègues de travail en gros. Elle n'en connaîterait probablement pas d'autre à cause de sa gêne incroyable. Tant pis, elle finirait sa bière et irait continuer de lire son roman.

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Eirka continuait toujours de sourire aussi malicieusement à son copain, près d'elle. Elle aimait particulièrement lorsqu'il parlait de cette manière et souvent qu'ils faisaient plusieurs sous-entendus. Glissant ses doigts entre les siens, la jeune femme, toujours vêtue de sa robe rose d'Aurore, ses cheveux remontés sur sa tête en queue de cheval bouclés dans tout les sens. Elle déposa un baiser rapide, qu'elle mît aussitôt fin, comme elle le faisait si souvent, pour le faire encore plus languir...

« Contente que ça t'intéresse... »

Lui sussura-t-elle, malicieusement. Elle sortit alors du bar, toujours en lui tenant la main et se dirigeant vers le Carrabian's Hotel.

[ :: Suite à ma Suite xD :: ]

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Après s’être changé dans sa chambre d’hotel, Jean-françois s’était mis à y tourner en rond comme l’idiot qu’il était. La vérité c’était qu’il avait vachement peur de recroiser la blondasse de tout à l’heure. Avec la façon dont il s’était conduit avec elle, cette fille devait bien penser qu’il était homo. Et bien sûr, elle devait s’être empressé de le dire à toutes ses blondasses d’amies. " Hé, ce mec aux yeux bleus qui travaille ici, pas la peine de s’y attarder, il est homo ! " " Ah ouais ?? Naaaaaan, sans BLAGUE ?! " Bon, d’un côté, ça lui ferait des vacances. Ça, c’est sûr. Mais ça l’emmerdait tout de même cette histoire.

Au bout d’un moment, il finit par sortir de sa tanière. Sans son costume de Tigger. Il n’était pas encore rendu à ce point-là… Pas encore. Il descendit des escaliers avec l’envie de boire un de ces drinks exotiques qu’on servait souvent à Disney. Ceux avec des noms pas croyable, alors qu’en fait c’était juste du jus d’orange et du jus de d’ananas mélangé ensemble. C’était con, hein ? En y réfléchissant bien, Jean-François se dit que c’était tellement con qu’il prendait seulement un coca. Il poussa la porte et pénétra dans The Neon. Arf. " The Neon ". Encore un truc vachement con. Le jeune homme avait presque envie d’aller se coucher, juste parce que ce fichu bar s’appellait The Neon – Le néon, bordel – qu’il y avait trop de bruit, et… raaaaah. Disney de merde.

Jean-François nagea dans la foule compacte pour finalement atteindre le bar. Joie. Il prit aussitôt un siège, juste à côté de celui d’une brunette, et passa sa commande à la barmaid de la place.

-Un coca. Light, précisa-t-il.

S’il ne commandait pas d’alcool – ce qui est la norme, habituellement, dans ces cons de bars – c’était parce que : Un, il se faisait carter à tour de bras, pour une raison qui lui était totalement inconnu ; Deux, il avait oublié sa putain de carte chez lui, c’est à dire, chez sa maman ; et que Trois, il ne supportait pas l’alcool. C’était simple. Ça le rendait dingue. Complètement. Comme si sa tête voulait à tout prix exploser ! Trop con comme intolérance. Enfin. Une fois son stupide coca à moitié consommé, Jean-François se mit à zieuté les alentour, notament sa voisine.

-Hé, dis, ça va ?, lui fit-il.

Elle avait la mine bien basse, et en plus, tout son " make-eup " était totalement défoutu. Elle faisait peine à voir, la midinette, devant sa bière trop grande pour elle. On aurait dit une gamine. Très mignonne, très innoncente, et surtout très triste. Trop nul. La pauvre.

-T’as pleuré ? Enfin, euh, si c’est pas trop indiscret, quoi !

(Sabrina, c'est à toi que je parle ^^')

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C'est dans un silence ennuyant que se déroula les premières minutes depuis son entré dans le bar. Elle n'avait pas envie de s'engager avec les convesations présentes. Il fallait dire que sa gène n'aidait pas au fait de prendre part a une discussion. Elle ne portait pas plus attention aux gens qui rentraient et qui s'en allaient. De sorte qu'elle n'avait même pas remarquer le mec qui venait de s'asseoir à côté d'elle. Elle continua de siroter sa bière, elle ne trouvait pas le goût super mais bon ! Elle continuait pour chasser l'ennui qu'elle ressentait au plus profond de son être. Puis, l'homme à ses côtés commença à lui parler. Cela lui prit un bon bout avant de réaliser qu'il lui parlait. En faite, si il n'avait pas prononcer le mot pleurer elle n'aurait jamais constater qui lui adressait la parole. Il fallait dire que d'habitude, ce n'était pas la première à qui on parlait ! Même qu'on ne lui parlait pas souvent car elle parraîsait plus invisible que d'autres choses. C'était surement parce qu'elle était assise à côté de lui qu'il l'avait remarqué !

-Oui, oui ça va... Euh... Non je me suis juste fait arroser tantôt... mentit-elle.

Sabrina fut ravi de sa réponse elle avait enfin une excuse plausible. Elle se sourit intérieurement. En faite, elle n'avait même pas réalisé que sa ''raison'' était vraiment poche. C'était vrai quoi, si on l'avait vraiment arrosé elle aurait probablement eu du linge mouiller et elle aurait surement été se changer avant de venir dans un bar. Mais bon, la brune était vraiment nulle en excuse et ça parraîsait fortement. Mais si, le mec n'était pas rapide comme elle pouvait l'être souvent, il la croierait à coup sur !

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Rose rentra au Neon, elle n'avait pas eut le temp de se changer après son travail meme si c'était finit depuis un peu plus longtemp. Elle avait eut un couple qui voulait plus de photos car il voulait un double pour chaque photos prise par chaque pose. Elle avait prit une bonne dizaine de photos puis elle était épuisser. Elle marcha alors jusqu'au Neon, un bar asser populaire, vetu de sa tenu d'Alice bleu et blanche, elle avait ses long cheveux marron plaquer contre le visage et sa perruque blonde dans un sac quel trasportait avec elle. Elle arriva au bar puis s'installa sur un banc. Elle avait chaud dans ce déguisement.

- Salut Félicia, je vais te prendre juste un verre d'eau, je suis épuiser.

Elle lui fit un simple sourire, elle irait après se rafraichisement a sa chambre pour se changer, elle irait se rafraichir a la piscine par la suite après s'avoir changer.

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Perplexe Jean-François haussa partiellement un sourcil. Arroser. Okayyy. Donc, logiquement, si elle avait les yeux bouffis, c'était parce qu'elle s'était faite arroser. Mouais. Sur ce point-là, le jeune homme décida de ne faire aucun commentaire. Ou bien elle était un peu stupide, ou alors... ça ne lui tentait pas spécialement d'en parler. Probable. Mais tout de même, il se dit que, autant y être, il allait continuer la conversation !

-Ah bon ? Et arrosé par quoi ?

Il lui sourit d'un air narquois, prenant une autre gorgée de son con de coca light dans lequel s'agitait quelques cubes de glace. Jean-François se sentait d'humeur taquine, un peu dégueulasse comme comportement, mais bon...

-C'est bizarre quand même. C'est quoi, des gamins qui t'ont arrosés avec des fusils en plastiques, quelque chose du genre...?

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La bouche de Karolynn se pinça tandis qu'elle observait ses vêtements maculés de bière pétillante. Respirant par le nez afin de calmer la bouffée de colère qui montait en elle, la jeune femme ferma les yeux. Respire. Calme-toi. Je ne te mets surtout pas à hurler Karo. Cependant, tout ce dont elle avait envie, c'était de se lever d'un bon, de casser quelque chose et de débarasser le plancher en jurant. Ce n'était peut-être pas exactement la meilleure chose à faire, mais ce désir était si puissant qu'il la faisait trembler. Un volcan de rage bouillait en elle, aspergeant malheureusement de sa lave chaude couleur or en fusion ceux qui avaient la malchance de s'approcher d'elle.

Seul signe de la colère qu'elle couvait outre ses lèvres crispées, elle se leva lentement, les goutelettes d'un liquide mordoré dévalant le long de son t-shirt et ses pantalons à une vitesse vestigineuse, tel l'homme se jetant en parachute du haut d'une avion. Les mains de Karolynn faisaient lentement quelques gestes vers le bas, comme si elle tâchait de repousser un prédateur attendant l'heure de se jeter sur elle, griffes dehors. Toutefois, elle était la proie et c'était la fureur qui menaçait de lui sauter à la gorge avec une rage particulièrement singulière.

-Okay, fit la jeune femme d'une voix lente et contrôlée, bien que dans son intonation perça un léger tremblement annonciateur de l'orage. Je vais fermer les yeux et quand jvais les rouvrir, je serai dans dans mon lit à dormir, pis cette putain de journée se sera jamais produite... Reeeeeespire...

Malheureusement, lorsque Karolynn ouvrit les paupières, elle avait toujours envie de tout défoncer - y compris la gueule des gens l'entourant - et la bière ruisselait toujours sur ses habits.

[ Yeah! Pleins de clients!]

Tandis qu'elle essuyait tant bien que mal le plancher avec un air des moin joyeux, Felicia servit ses nouveaux clients. Un mec qui avait pas trop l'air d'aimer d'être ici...Et qui commandait un Coca...LIGHT! Beurk! Ça devait avoir un goût dégeu! Bref, elle servit ensuite une bière à une jeune femme qui semblait démoralisé. Elle devait être nouvelle dans le coin!

Pensant avoir fini de servir ses clients, elle retourna à sa lourdre tâche: nettoyer le plancher! Elle jeta un regard noir à Malick, toujours debout. Cependant, elle changea d'air lorsqu'elle vit Rose entrer, encore dans son costume. Parfois, Felicia se disait qu'elle préférait passer des soirées folles à servir des gens plutôt qu'à passer une journée entière dans un costume étouffant sous la chaleur de la Floride! La barmaid servit à Alice son verre d'eau en souriant.

-On voit ça! Dure journée?!

[ Hey Tigger! Que je te revois pas dire du mal de mon beau bar okay!? XD]

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Avec l'arquement de sourcil que fit l'étranger, Sabrina comprit que celui-ci semblait septique au sujet de ses propros. Pour une fois qu'elle comprenait quelque chose du premier coup ! Mais comment avait-il fait pour découvrir qu'elle mentait ? Elle se mit è penser quelques secondes, pourtant son excuse semblait parfaite en tout point ! Ah ! Il devait être un super génie sorti tou droit de harvard ! C'est ça elle avait trouvé ! [PDÉ : Oh mon dieu elle me désespèere TT_TT] D'autres questions vinrent se poser dans son esprit, lui disait-elle la vérité ou continuait-elle avec l'hypothèse qu'il avait apporté en signe de justification à son maquillage désormais si affreux ma foi. Ce n'est qu'au bout de trente secondes qu'elle décida enfin a reparler, trente secondes qui semblait très long dans une tel discussion.

-Bah en faite... C'est que... commença-t-elle à bagayer. C'est que je t'ai mentit, oui j'ai pleurer... J'ai eu une journée pas extra au travail... Mais j'ai pas plus le goût que ça d'en parler... Je suis désolé de t'avoir menti... J'aime pas parler de ce que je ressens tout simplement, d'habitude je ne suis pas du genre a mentir crois-moi...

Pourquoi se justifiait-elle ? Elle ne le savait même pas ! Mais bon, c"était sorti tout seul et elle ne possédait toujours pas de machine à remonter dans le temps pour retourner dans le passé et changer des faits. Bon dieu que si cela existerait qu'elle l'utiliserait par contre. Comme pour éviter l'incident avec le client dans la chambre tout à l'heure ! À la pensée de l'incident, elle sentit de nouvelles larmes montées à ses yeux. Et si l'homme faiait plainte contre elle ? Elle perderait certainement son emploi, sa famille aurait certainement honte d'elle. Elle ne pourait probablement pas se placer ailleurs. Elle s'essuya les yeux du revers de la main dans l'espoir que les larmes ne coulent pas sur ses joues, elle n'aimait pas se sentir faible.

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Elle souriat encore une fois a Felicia quand elle lui servit son verre d'eau quel savoura meme si ce n'était que de l'eau, elle en avait grandement besoin. Elle enviait souvent Felicia de pouvoir travailler dans un bar asser chic et paisible. Elle devait supporter la grosse chaleur sous un costume étoufant en plus d'une perruque, elle se maudisait souvent d'avoir les cheveux marron a la place de blond, aumoins plusieur princesse avait la bonne couleur de cheveux. Elle devait aussi supporter plusieur couche de fond de teint qui la palisait a la couleur d'Alice, elle était aussi trop foncer.

- Ouais dure journée, sinon asser parler de moi, toi ta journée ?

Elle essayait de se rafraichir le mieux quel pouvait. Elle allait peut-etre penser pour une folle mais elle devait le faire si elle ne voulait pas avoir encore pluis chaud. Elle descendit alors le juppon quel n'avait toujours pas compris pourquoi on mettait cela sous une robe, elle devenait seulement plus épaisse et bouffante. Elle rangea le bout de tissu dans son sac puis s'installa encore une fois. Elle se sentait plus légerte.

Le visage de Fely fit une grimace.

-Elle allait bien! Bah elle va encore bien mais...Je suis sous pression là! J'ai cassé deux verres et une bouteille de bière aujourd'hui! Je m'en viens bien!

Elle rit en même temps que laver le plancher. Son record de verre brisés en une soirée s'élevait à six...Et c'était la journée où elle s'était disputé avec Matthiew...

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(XD)
Le lapin sortait enfin du chapeau. Aaaaaah, voilàààà ! Il n’étais donc pas totalement stupide, c’était déjà un truc rassurant à savoir. Alors que la petite lui débitait ses explications, Jean-François porta une légère attention aux gens qui l’entourait. Il y avait de l’orage dans l’air, ce soir, dis donc. Tant mieux. Pour une fois, peut-être que ces bourgeois de chez Disney allaient devenir intéressant. Un combat ? Une petite danse ? Aller ! Le jeune homme avait trop envie de rigoler.

En attendant il y avait toujours la petite midinette, sa mine basse, et tout, posée devant elle avec sa foutue bière. Elle lui disait être désolée de lui avoir menti, tant que Jean-François se demanda si elle n’étais pas en train de le confondre avec sa best friend, ou un truc du genre. Pourquoi elle s’excusait ? Elle avait pas à s’excuser ! Ils n’avaient pas signer un traîté pour pas se mentir, et gnagnagna.

Rah les filles =_=

-Non mais… rroooh, bien sûr je te crois, aller !, s’exclama-t-il.

Du coup, il se mit à lui donner de grandes tapes dans le dos, pour l’encourager. Le genre de trucs qu’on fait à un garçon, pas à une fille, mais que Jean-François faisait parce qu’il savait pas quoi faire d’autre. Alors, il était là, à lui tapoter le dos pour la consoler, la pauvre, et pour surtout pas qu’elle se mette à pleurer. Si elle le faisait, c’était trop la panique !

-Alors, c’est quoi ton nom, dis ? Hun ?

Malick qui terminait d'essuyer son chandail du surplus de bière qui s'y était hasardement déposé (ouais, bon..) se sentait quelque peu mal à l'aise. Il se foutait complètement de son linge mais il était entre deux filles qui ne semblaient pas très contente. Premièrement, Felicia qui lui lançait un regard noir sans trop qu'il sache pourquoi... Mais c'est vrai, qu'avait-t-il fait pour qu'elle soit fâchée contre lui, si c'est bien le cas?? Et de l'autre côté, il y avait la jeune demoiselle au cheveux bruns qui semblait prête à attaquer, lui ou tout autre personne présente dans ce bar. Malick s'imaginait qu'elle devait être furibonde car ses vêtements étaient foutues, mais il se demandait si cela était vraiment la raison..Elle ne semblait pas si superficielle. Enfin, ce n'était pas ses oignons. Malick prit quelques serviettes de papier et alla éponger les gouttes de bières qui étaient tombées de son côté du bar, malgré que Felicia lui avait dit qu'elle n'avait pas besoin d'aide.

-Je suis pas sorti du bois, on dirait, chuchota-t-il pour lui même.

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Le seul effet que eu les claques, qualifié de amical disons, c'est de faire revoler la gorgée qu'elle venait de prendre de sa bière sur la barmaid. Elle se retourna le visage rouge de gêne et si ce n'était pas qu'elle avait engagé une dicscussion avec l'iconnu dont elle ne savait toutjours pas le nom, elle se saurait probablement enfui à toute vitesse. Elle détestait passé pour une idiote et une gaffeuse, même si c'était les traits qui ressortaient le plus souvent quand on la mentionnait. Bref, elle fit comme si de rien n'était n'osant plus regarder la femme dont elle ne savait pas le nom. Cela lui prends encore du temps réaliser que l'étranger lui posait une question, elle n'était pas très vite ce soir, un peu comme au quotidien en faite.

-Oh je m'appelle Sabrina, et toi tu t'appelles comment ?

Elle s'en allait reprendre une gorgée de sa bière, mais l'envie n'y était plus. En faite cela lui donnait plus mal au coeur que d'autres choses juste a y penser, ce qui n'était pas très joyeux. Elle repoussa sa bière en direction de la barmaid pour facilité la tâche à celle-ci puis elle regarda de nouveau le jeune homme.

-Dit, je peux te voler une gorgée, dit-elle en pointant du regard son coca light. En faite, la bière me tappe sur le coeur et j'ai juste le goût de m'enlever le goût de la bouche, j'aurais peut-être pas dû en commander une ...

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-Oh non ! Oh merde, pardon !

Jean-François écarquilla les yeux d'embaras en voyant la brunette régurgiter sa gorgée de bière sur la pauvre barmaid. Il avait peut-être... tapper trop fort ?... Meeeerde !

-Rah ! C'est pas sa faute !, dit-il à l'intention de la barman, victime du crachat de la jeune fille. C'est moi ! Oh merde, pardon pardon pardon. J't'ai pas fait mal quand même ? Hein ? Dis, je t'ai pas fait mal ?

Le jeune homme saisit une serviette et se mit à essuyer frénétiquement le bar, ou avait revolé quelques gouttes du liquide ambré. Vraiment ! Tu parles d'un consolateur ! Pathétique. Il était vraiment un gros naze, des fois, sans blague. Jean-François lança un regard désolé à la barmaid. C'était définitivement pas sa soirée. Puis, il redirigea son regard vers la midinette qui disait porter le nom de Sabrina.

-Moi c'est Jean-François, mais, raaaah, j'suis trop désolé de t'avoir... Raaaah, c'est trop nul, merde. Désolé, vraiment, trop désolé, j'suis trop trop naze, raaaaah !

La main sur le front, il se massait les tempes en affichant une grimace confuse. Combien de fois qu'il avait dit le mot "Désolé", là ? Raaaah, non mais Raaaaaah ! Tant qu'à y être, il aurait vraiment dût rester bien au chaud sous sa couette, avec un de ces cons de films qui auraient passés à la télé. Raaaaaah ! Journée de merde ! Mais qu'elle journée de merde ! Jean-François crût entendre Sabrina lui demander si elle pouvait boire dans son coca light trop dégueulasse.

-Pour sûr que tu peux. Je t'ai déjà dit que j'étais désolé ? Vraiment ? Mais, hé, c'est quoi cette idée de commander une bière si t'en boit pas ? économise ton argent et achètes-toi des livres, j'sais pas. Raaaah ! Non mais, ah ! Désooolééé ! J'aurais pas dût te tapper, j'suis connn !!

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Sabrina ne se fit pas prier pour prendre une gorgée du coca light de Jean-François. Quel goût exquis comparé à la bière. Elle savoura la délicieuse gorgée puis redéposa le verre en face de son interlocuteur. Elle était toujours rouge de gêne face à l'incident, mais heureusement pour J-f elle ne lui en voulait pas du tout. Après tout, il n'avait certainement pas fait exiprès et s'il l'avait fait exiprès il ne saurait même pas excuser. Déjà chanceux qu'elle ne s'en ait pas renverser sur elle, chose qui aurait encore plus gâcher sa journée si médiocre. Mais bref, la journée tirait à sa fin et elle espérait que la journée d'après soit meilleur, de beaucoup meilleur. Tant qu'elle ne perdait pas son emploi, sur cette pensée elle croisa mentalement ses doigts. Cela aurait été un peu fou de le faire en public d'autant plus que personne ne savait ce qui c'était passé et avec les dernier évènements qui c'était passé dans le bar cela aurait été, humm comment dire très bizarre ? Elle chassa tout ceci de ses pensées, après tout si elle était venu en ce lieu n'était-ce pas pour ce changé les idées ? Il fallait dire qu'elle s'était trompé de chemin aussi... Mais si elle était resté ce n'était certainement pas pour rester à se lamenter sur son sort sur un misérable banc assis à un comptoir. Sur ce, elle se décida de répondre au jeune homme, qui semblait toujours aussi désolé ce qui venait même a avoir pitié de lui, car la demoiselle n'avait pas vraiment souffert dans cette histoire. Exepté, la gêne de cet évènement, mais ce n'était pas nouveau elle rougissait à rien de toute manière !

-Oh ce n'est pas grave... C'est des choses qui arrivent... Et en matière de gaffe je suis une experte alors ceci ce n'est presque rien... Rassure-toi tu ne m'as pas fait mal... C'était juste au mauvais moment, un accident quoi ! Et tu n'es pas un naze... Ça peut arriver à tout le monde se genre de choses... Et c'est pas ma journée aujourd'hui, alors si ça aurait pas été ça, ça aurait été certainement autre chose de plus pire ! Et puis j'ai pris une bière pour me changer les idées tout simplement... Oublier ma journée quoi !

À ses paroles elle se mit à penser à des gaffes qu'elle avait déjà commise dans le passé. Ce qui lui rappella qu'elle devrait arrêter de penser et de rêver et peut-être regarder un peu plus ce qui se passe autours d'elle. Peut-être de la sorte que les gaffes qu'elle faisait régulièrement ne se produirait que très rarement. Mais demander à quelqu'un de cesser de pensé et de rêvé quand il fait presque toujours ça, est presque impossible, réalisable mais vraiment pas facile à atteindre en tout cas.

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-Les bouquins c’est mieux pour oublier ses tracas, et en plus, c’est sain, marmonna-t-il avant de reprendre une grande gorgée de son coca.

Il se sentait un peu mal l’aise. First, il y avait eu cette fille, là, à la grande piscine qui lui avait fait de l’œil, et tout. Jean-François se dit qu’elle devait déjà avoir trouvé une autre victime pour y jeter son dévolu, mais quand même, cette rencontre n’avait pas été des plus agréable. Puis, voilà qu’il faisait le con et se mettait à varger comme un débile sur cette pauvre fille, comme si c’était un mec ! Bordeeeeel. Journée de merde. Mais quelle journée de merde. En plus, c’était congé aujourd’hui. Il aurait pu aller faire joujou quelques part ailleurs, aller rendre visite à sa mère, quoi. Ça l’aurait changé.

-Bon ben, c’était chouette de te rencontrer, Sabrina, hein ! Tiens, je te laisse ma boisson. Même si c’est dégueulasse. Oh et puis… Mademoiselle ?, fit le jeune homme à l’intention de la barmaid. Vous pourriez pas servir un de vos super cocktail de mélange de fruits bizarres à la miss ? C’est bien meilleur, ajouta-t-il, cette fois pour Sabrina.

Il lâcha un billet de dix sur le comptoir et sauta de son tabouret. Direction sa chambre. Et vite. Il avait sommeil, tout ça l’avait foutument assommé. Il ne désirait qu’une chose : Dormir ! Dans son hôtel, bien au chaud sous ses draps. Jean-François fit un signe d’adieu en direction de Sabrina, et quitta la place.

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Les ''murmures'' que prononça Jean-François réssonèrent très facilement aux oreilles de la femme de ménage. Du moins, si on pouvait appeller ça un murmure ! Quand on murmurrait la personne n'était-elle pas sensé comprendre ce que l'autre disait ? Mais bon ! Elle ne prit même pas le temps de se justifier face à ses propros. Après tout, à quoi cela servait-il ? Il semblait la prendre pour une alcoolo et pas pour autre chose ! La preuve, il la tappait comme si elle était un homme, la preuve qu'il pensait qu'elle se souviendrait pas de lui le lendemain. Et deuxièmement, parce qu'il disait à la barmaid de la servir de nouveau. Bref, elle se contre-fichait de ce que cet homme pouvait bien pensé d'elle. Dire que le pire la-dedans c'est qu'elle serait entrain de lire un bouquin si son sens de l'orientation aurait été comment dire plus dévellopé. Pourquoi ne donnait-il pas de carte pour s'orienter dans l'hôtel hein ? Bref, elle salua de la main sa nouvelle rencontre qui quittait le bar. Puis regarda autour d'elle, elle n'avait aucune envie de rester ici parmis ses saoulons ! Elle se leva instantanément de son banc et se dirigea vers Félicia pour que celle-ci puisse l'entendre.

-Oh oubli le cocktail que l'homme a dit de me servir ! Je m'en allais de toute manière, dit-elle avec un simple sourire, chose qui n'était pas rare pour cette souriante de nature.

Sur ce, elle déposa la somme dû à l'employée et rajouta à cet somme un pourboire digne des services qu'elle avait obtenu. Elle entreprit alors de retrouver dans l'hôtel sa chambre bien entendu ! Elle devrait vraiment demandé à changer d'hôtel. Mais, elle était si gêné de le faire ! Elle fit alors une couple de fois le hall avant de trouver la bonne porte par où passé, ce qu'elle se trouvait désespérante parfois. D'ailleurs, elle n'aimait pas du tout la face que le bodyguard faisait en le regardant. Il la regardait du genre : Je sais que tu vas volé quelque chose ma petite maudite, je vous connais vous la jeunesse, vous êtes justes des petits voyous et des délinquants. À son regard, elle avait même regarder autour d'elle pour voir si il n'y avait pas quelque chose à sa porté qu'elle aurait pu volé facilement. Bref, la seule chose plausible était de voler une fleur... Oufff ! Le vol ma foi ! Et il faisait de gros yeux juste pour ça ? En tout cas ça ne pouvait certainement pas être pour les statues qui étaient bien trop lourdes pour elle c'était insensé... Ah moins que le bodyguard soit encore moins rapide qu'elle ou qu'il en ait vu de toutes les couleurs durant toute sa carrière ! Elle s'aventura alors dans la horte de corridor, tel un voyageur dans la forêt amazonienne. Elle cherchait parmis toutes ses portes, et ses corridors, où était son repère à elle. Utilisant son sens de l'orientation peu existant mais toujours là, en fait supposé d'être là. Ce n'est qu'une heure plus tard qu'elle trouva sa chambre, tout un exploit ce soir ; elle battait même son record précédent d'avant-hier qui était de 1 heure et demi ! Elle commençait à être bonne ! Oh moins elle connaissait beaucoup plus l'hôtel dans lequel qu'elle travaillait. Auriez-vous vu le contraire ? Tout un gachis ma foi et surement très désespérant !

Bref, elle glissa sa carte à puce dans la fente convenu puis pénétra dans son antre où il n'y avait que du calme et du bonheur. Pas surprenant car c'était la seule qui rentrait en ce lieu. Elle n'avait même pas encore invité quelqu'un à l'intérieur de celle-ci, il fallait dire que son réseau social ne semblait pas vraiment s'aggrandir non plus de jour en jour ! Même que ça commençait à être déprimant quelque peu. Elle s'ennuyait bien de londres et de ces copines. Car, oui dans sa ville natale elle avait des amies, pas une horte, mais assez pour s'amusé et se divertir de temps en temps. A londres elle ne restait pas planté dans sa chambre tout son temps libre. Mais, à londre elle ne se faisait pas autant d'argent non plus. Tout avait du positif, comme du négatif. Elle déposa ses affaires dans un coin, dans le même coin que d'habitude puis elle se jeta sur son lit. Ouvrant son mystérieux livre d'Agatha Christie, qui était il fallait l'avouer son écrivaine favorite. Elle aimait le fait qu'elle ne devinait jamais le meurtrier à la fin. D'ailleurs la brune possédait presque tout les livres de cette écrivaine, l'une des plus lu dans le monde après la bible et Sheakspeare. Elle se glissa sous les couvertures, tout en gardant son regard sur le livre tout en continuant de lire pour être sur de ne rien manqué. Bref, elle allait peut-être passé une autre nuit blanche si elle restait aussi captivé par le livre et ne voyait pas le temps passé.

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[HJ: Je tiens à préciser que le milieu de vie de Karolynn est basé sur des endroits existant réellement... Je connais des gens pris dans ce genre d'endroit, et toute la souffrance qu'ils couvent en eux me donne parfois l'envie de fondre en larmes...]

Toujours debout devant le bar, raide comme un piquet, Karolynn s’exorait au calme qui la fuyait comme une souris tente d’échapper aux griffes acérées d’un chat affamé. Dans l’état enragé où elle était, elle ne pouvait faire autrement que de jeter des regards assassins aux gens ayant le malheur d’entrer dans un cercle de moins de un mètre de diamètre et dont elle était le centre. Même les conversations écorchaient ses oreilles intolérantes. Elle leur aurait bien balancé quelques verres à la gueule, à ces lurons! Tandis que son regard pers et furibond parcourait la pièce, la jeune femme remarqua à peine une demoiselle en larmes. Pour Karolynn, se mettre à pleurer comme une Madeleine devant les autres résultait de la faiblesse. Exprimer ses sentiments et fondre en larmes? Quelle idiotie! Encore était-il préférable d’avaler ses émotions plutôt que les laisser sortir au grand jour, aux vues et aux sues de tous. En réalité, il ne fallait pas en vouloir à Karolynn pour cette ferme dureté. Venant d’un milieu défavorisé où la loi du plus fort régnait, elle n’avait eu d’autre choix que de se conformer aux règles générales afin de survivre. Ses parents indignes, avec leur indifférence et leur égoïsme, ne lui avaient jamais porté la moindre attention, la laissant souvent seule à elle-même les soirs de semaines. Le souvenir de sa mère se dressant devant elle, tour terrifiante et inébranlable, était gravé au fer chaud dans sa mémoire, fumant de souffrance. Encore aujourd’hui, elle pouvait entendre les hurlements de la harpie plantant ses serres dans sa jeune âme…

« Espèce de conne! Mais qu’est-ce que j’ai faite pour avoir un enfant pareil? Ton père est un beau connard de pas avoir pu attendre avant de m’enculer! Si jle pouvais, je remonterai le temps pis jme protègerai! T’es qu’un accident de la nature, tu mérites même pas de vivre, salope! »

Ces paroles blessantes avaient meurtri l’âge de cette enfant de neuf ans à laquelle la femme avait beuglé des injures. Karolynn n’avait pas été désirée ; ses parents, un peu trop ivres, avaient à l’époque oublié de porter le condom. Neuf mois plus tard, une fillette venait gâcher leur existence de débauche et leurs multiple sorties. Heureusement, ils n’avaient jamais eu d’autres enfants auxquels ils auraient pu faire subir les mêmes tortures mentales et physiques qu’avaient été celles de la jeune femme. Les hurlements stridents, les soufflets pinçant, l’haleine puant l’alcool, les yeux révulsés par la consommation excessive de drogue… D’aussi loin qu’elle pouvait se souvenir, ces éléments faisaient partie de sa vie quotidienne. Une enfance, dites-vous? Elle n’en avait jamais eu. Son innocence s’était envolé quand elle avait vu le jour à l’arrière d’un bar, dans une ruelle sombre, sur le ciment dur et froid. Sur son bras, la jeune femme portait encore les marques de la violente chute qu’elle avait effectuée à six mois lorsque son père, épuisé de l’entendre pleurer et crier comme un chaton en manque d’affection, l’avait laissée tomber avec brutalité sur le plancher.

Dans son fort intérieur, Karolynn avait prié pour grandir plus rapidement afin de pouvoir intégrer les rangs de l’école primaire. Au moins, se disait-elle, cela lui permettrait de se tenir éloignée de ses parents. Or, il ne s’agissait pas du paradis terrestre auquel elle s’était attendue. Les enfants étaient presque aussi brutaux que ses parents, ne perdant pas une occasion pour se faire du mal, se battre et se crier des injures. C’était la seule manière de communiquer qu’on leur avait enseignée au foyer… Il n’y avait guère de place pour l’étude et les enseignants se succédaient à un rythme effarant, peu ayant la force de caractère pour se faire harceler par des enfants massacrés par la vie chaque jour. Plusieurs fumaient avant dix ans ou arrivaient gelés, prenant model sur leurs parents ou sur leurs camarades de classe. Karolynn, pour sa part, avait eu la chance de recevoir le don de l’apprentissage rapide. En comparaison aux autres, elle aurait pu sauter plusieurs années sans ressentir la différence de niveau académique. Cependant, contrairement aux milieux plus favorisés, il était déconseillé de faire monter hâtivement de niveau un enfant précoce en raison de la brutalité dont les aînés pourraient faire preuve et à laquelle les professeurs ne pouvaient s’opposer sans en subir les représailles.

Enfant comme les autres, n’ayant aucun talent particulier la distinguant des autres hormis sa performance scolaire qu’elle prenait grand soin de cacher, Karolynn avait passé une bonne partie de son primaire dans l’ombre, n’en sortant que lorsqu’on la provoquait. Contrairement à bien des fillettes, elle n’hésitait pas à ficher son poing dans la figure aux garçons qui ne manquaient pas une occasion de la provoquer. À quoi bon faire sa précieuse si ce n’était que pour se faire prendre les fesses à pleine main? (Aucun gamin ne se seraient risqué à mettre les mains sur la poitrine d’une fille, étant donné qu’à leur âge peu avancé, elle n’existait tout simplement pas.)En réponse aux agressions verbales et physiques, elle avait eu les réflexes de se défendre et avait développé avec le temps une sacrée droite redoutée des enfants du quartier. Tant pis si elle ressemblait à un épouvantail et si elle était affreuse, comme sa mère et son père ne manquaient pas une occasion de lui faire remarquer. Karolynn n’avait nullement l’intention de commettre la même erreur que ses parents : elle ne mettrait pas d’enfant au monde. Pas question que sa progéniture ne souffre dans ce monde de connards diplômés par leur pathétisme inégalable. Elle éviterait pareille torture à une autre génération en ne tombant pas enceinte. Alors, puisqu’elle n’avait pas envie de se faire culbuter, à quoi bon se pomponner afin d’attirer les garçons? En vérité, elle aurait aimé être un gars seulement pour pouvoir uriner debout. Autrement, elle préférait son intelligence féminine à la stupidité masculine des concours de rots et de pètes des membres du sexe opposé.

À onze ans, on l’avait forcée à participer à la pièce organisée par l’établissement scolaire, à son plus grand dégoût. À l’époque, Karolynn n’avait du théâtre que la vision erronée d’imbéciles gambadant en collants rose fuchsia sur une scène couleur pastel. Toutefois, cela n’eut rien à voir ce qu’elle fit. D’abord d’humeur maussade, elle s’était rapidement découvert un talent et une passion pour l’interprétation de rôle que ce fut comme si elle était tombée amoureuse. Sa performance éclatante fut acclamée autant par ses camarades surpris que par les enseignants médusés. Mais elle ne parlait jamais à ses parents de ce don. Ils avaient déjà détruit maintes facettes de son existence : elle ne se laisserait pas arracher celle-ci, à laquelle elle s’accrochait désespérément comme à une bouée de sauvetage.

Lorsque son corps s’était mis à changer et à prendre des rondeurs au niveau des hanches et de la poitrine, ses parents lui avaient donné avec ennui et flegme des vêtements ajustés, à la plus grande horreur de la jeune fille. Assumer son corps de femme et montrer ses formes, c’était accepter l’aura de séduction qui émanerait d’elle, et il était hors de question que cela se produise. No Way! Attifée comme un garçon, Karolynn n’avait pas hésité à se joindre aux jeunes adolescents, préférant laisser les adolescentes à leurs frivolités dégoûtantes et superficielles. Le bruit avait rapidement couru selon lequel elle était lesbienne. Partout, les filles s’esclaffaient sur son passage en la pointant du doigt. Les garçons, quant à eux, se contentaient de la regarder tout en affichant sur leur visage un sourire provocant. L’homosexualité, malgré les dires de plusieurs, jette encore une ombre de peur chez bien des gens… La jeune fille avait serré les dents et résister à la tentation de leur casser les dents. Elles n’en valaient peine… Cependant, le doute s’était peu à peu insinué dans l’esprit de Karolynn. Aimait-elle les femmes? Était-ce pour cette raison qu’elle était un peu « tomboy »? Déprimée, elle savait fort bien que si elle était lesbienne, elle ne pourrait pas l’accepter. Son milieu ne l’accepterait pas… Il était parfois préférable de s’enlever la vie plutôt que de subir les moqueries des autres… Elle ne pouvait tout simplement pas s’imaginer partager la couche d’une femme. C’était hors de question! [PDÉ : Voici donc une question que tous les jeunes se posent un jour ou l’autre… « Suis-je gay? Est-ce que c’est pour ça que je n’ai pas de chum/blonde? » Ayant deux amies en couple, je n’ai aucun problème vis à vis l’homosexualité… Cependant, si une fille tombait amoureuse de moi, je ne saurais sincèrement pas quoi faire… Il y a divers niveaux de malaise ^^ Je voulais seulement préciser ça :p]

La réponse lui était tombé dessus durant sa seizième année d’existence. Autrement dit, alors qu’elle était âgée de quinze ans. Souvent, elle accompagnait ses amis dans les bars qui étaient, comme je l’ai mentionné dans un de mes posts précédents, ouverts à tous, même aux enfants de dix ans désirant se saouler la gueule. Les batailles n’étaient donc pas rares et l’ambiance, détestable. Les odeurs volatiles n’étaient pas non plus des plus agréables. Des volutes de fumée montaient constamment en spirales grise vers le plafond, où elles continuaient à planer tels des nuages annonciateurs d’un orage particulièrement violent. La musique était forte, assourdissante, de telle manière que les gens devaient parfois crier pour s’entendre. C’était alors qu’elle sirotait son verre qu’elle avait été heurtée de plein fouet par un jeune homme à l’allure sympathique et désinvolte, avec ses cheveux légèrement ondulés et ses grands yeux sombres dans lesquelles l’adolescente s’était perdue durant ce qui lui avait semblé des siècles. Kayl. En peu de temps, ils étaient devenus de véritables inséparables, comme les deux doigts de la main. C’était son meilleur ami et Karolynn sentait que, s’il devrait la quitter, elle en mourrait à coup sûr. Il était pour elle le frère qu’elle n’avait jamais eu, et probablement davantage… Elle n’était pas persuadée d’être amoureuse de lui, mais les sentiments qu’elle portait à son égard étaient bien différents de ceux envers ses autres amis masculins…

Ce fut à cette époque, alors qu’elle avait quinze ans, que la vie de la jeune femme fut à jamais chamboulée. Elle laissa tomber l’école, se joignant aux rangs innombrables de décrocheurs de son quartier pauvre. D’ailleurs, il était étonnant qu’elle n’ait pas baissé les bras auparavant, se résignant à mener la même vie de débauche que ses parents avant elle. Elle venait dormir chez elle une ou deux fois par semaine, pas davantage. Autant éviter ses géniteurs, qui n’acceptaient pas la venue de l’âge déformant graduellement les traits de leur visage. Cette étape normale pour tous les êtres humains avaient le don de les rendre encore plus colériques qu’ils ne l’étaient déjà, et Karolynn détestait leur tenir lieu de défouloir.

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[HJ: suite...]

Lorsqu’elle n’était pas à la maison, elle passait ses nuits à vaquer dans les rues en compagnie de Kayl et de leur bande d’amis, ne perdant pas l’occasion de semer la zizanie sur leur passage. S’amuser à jouer les troubles fête lui procurait le sentiment d’appartenance à un groupe, ce qu’elle avait désiré depuis sa plus tendre enfance, quand elle avait réalisé qu’elle ne serait jamais appréciée de ses parents malgré ses efforts pour plaire.

Dans ces années, Karolynn eut le privilège de visiter le poste de police à quelques reprises afin de se faire interroger, ou tout simplement parce que les « cops » ne supportaient pas de voir une adolescente de son âge jouer les vampires et rôder clandestinement dans les rues alors qu’elle devrait être au lit. Drogues, alcool et bagarres faisaient partie de sa vie quotidienne, et elle ne s’en plaignait guère. Les seules choses qu’elle avait du mal à supporter étaient les échanges de coups de feu, qui la faisaient toujours grimacer de terreur. À chaque déflagration, elle avait l’impression que le cœur allait lui manquer, qu’elle allait tout simplement mourir derrière le mur où elle s’était abritée sous les ordres des gars.

Une nuit, Karolynn et Kayl – surnommés DoubleK par leurs amis – avaient dû fuir ventre à terre afin d’échapper à la plus atroce pluie de balles dont ils avaient été les témoins forcés. À bout de souffle, trempés jusqu’aux os par l’eau tombant d’un ciel déchiré par la foudre grondante, ils étaient parvenus à trouver refuge dans l’appartement bordélique du jeune homme. Karolynn se souvenait encore aujourd’hui de cette nuit tumultueuse où, à l’abri des ténèbres, les émotions l’avaient submergée une à une, d’abord en la projetant dans une mer de terreur, puis dans un tourbillon de plaisir. C’était ce matin-là, tandis qu’une lueur blafarde inondait un ciel grisâtre et qu’un arc-en-ciel s’étirait dans le ciel en déployant ses couleurs chatoyantes, qu’elle avait perdu sa virginité. Contrairement à ce que ses amies lui avaient dit, il n’y avait rien de douloureux à sentir un homme s’abaisser lentement en soi. La surprise était certes au rendez-vous, mais pas la souffrance… Seulement le plaisir, la passion, la sensation de perdre complètement la tête et de se livrer corps et âme aux mains de l’être aimé. Karolynn s’était laissée portée par la douceur apaisante du jeune homme, échappant aux tumultes de l’océan déchaîné pour monter vers les sphères paisibles du septième ciel.

Elle avait quinze ans. Il en avait dix-huit.

En après-midi, quand ils avaient ouvert les yeux, ils s’étaient vêtus avec gêne et avaient convenu d’un accord silencieux de faire comme si rien ne s’était produit durant la matinée. Après tout, Kayl avait une petite amie… Encore éberluée par ce qu’elle venait de vivre, Karolynn avait hésité brièvement avant de révéler à sa meilleure amie les événements, puis s’était jetée à l’eau en espérant ne pas subir l’attaque féroce d’un tsunami ravageur. Celle-ci avait froncé les sourcils sous une vague de scepticisme avant de lever un regard triste sur elle en secouant la tête avec affairement. Karolynn avait senti son cœur s’arrêter. Durant un temps, elle n’aurait souhaité que se noyer.

- C’est pas cool ce qui risque de se passer, avait déclaré son amie. Les chums plus vieux, on sait jamais ce qu’ils ont derrière la tête! Va falloir que tu fasses attention pour ne pas tomber dans le panneau!

Aujourd’hui, Karolynn avait ouï dire que cette ancienne amie dansait toutes les nuits dans le bar appartenant au meilleur « pote » de son petit ami de dix ans son aîné…

Un an et demi avait passé avant que Kayl ne vienne vers la jeune fille de seize ans pour lui avouer sa flamme. Un an et demi durant lequel ils ne s’étaient plus donné de nouvelles. Un an et demi durant lequel Karolynn avait déprimé, pleuré, pour finalement choir sans forces de résister à la marée l’emportant dans un océan de solitude. Quand il était revenu, ses mots avaient tout de suite apaisé ses craintes, comme si une douce main effaçait la souffrance qu’elle avait subie. Pour elle, disait-il, il avait laissé son ancienne petite amie pour laquelle il ne ressentait même plus de désir charnel. Ils s’en étaient allé vivre ensemble : Karolynn n’avait été que trop heureuse de quitter la demeure familiale. Durant quelques mois, elle avait été heureuse. Si heureusement qu’elle s’en était crue au paradis. À chaque fois qu’il la touchait, durant leurs ébats ou par un simple frôlement, elle frissonnait de plaisir, d’extase. Jamais on ne l’avait aimée avec une telle ardeur et jamais elle-même n’avait porté à autrui ces sentiments qui lui donnait l’impression d’être quelqu’un d’autre, d’être belle, d’être unique, d’être si légère qu’elle aurait pu flotter au gré d’un doux zéphyr d’été… Elle ne travaillait pas, mais lui subvenait à ses besoins. La passion qui brûlait en elle lui faisait oublier l’abus de drogues et d’alcool, ou même, parfois, les préservatifs…

Maintenant, Kayl était mort. Tout c’était passé si vite qu’elle avait encore peine à y croire. Elle savait qu’il était dans un état lamentable depuis quelques jours, mais jamais elle n’aurait cru que la Grande Faucheuse viendrait le harper de sa lame tranchante et redoutable. Jamais elle n’aurait cru que leur amour parfait serait anéanti, détruit, et qu’ils seraient séparés pour toujours. Karolynn en croyait pas en Dieu. Une fois mort, les humains retournaient à la terre d’où ils avaient été tirés, un point, c’est tout. Lorsqu’elle se souvenait de son visage figé et paisible, de ses mains qui jadis courraient avec vitalité sur son corps mais qui étaient désormais croisées sur son ventre, une mer de larmes inondait les yeux pers de la jeune femme. La vie pouvait être bien cruelle! Alors qu’elle trouvait le bonheur, on lui arrachait impitoyablement.

Elle aurait dû savoir ce qui allait se produire… Elle aurait dû savoir que la mauvaise humeur et la déprime de son aimé allait un jour aboutir à quelque chose de catastrophique. Mais elle avait refusé d’ouvrir les yeux pour voir la triste réalité… Un après-midi, le téléphone avait sonné. Depuis peu, ils avaient une ligne téléphonique… Karolynn s’était empressée d’y répondre joyeusement. La voix morne de Kayl avait résonné à l’autre bout du fil, coupant court à sa joie.

-Salut chérie… Écoute… Tu vas faire ce que je vais te dire, okay? Va dans notre chambre et regarde sous le matelas… Tu vas trouver un gros sac plein d’argent. Prends-en, sert-en pour ton avenir. T’as du talent ma puce… Du talent comme peu de gens en ont! Tu deviendras un jour une actrice de renommée internationale, fais-moi confiance là-dessus! Avec cet argent-là, tu vas pouvoir partir d’ici… Je t’aime, Karo.

Il ne lui avait jamais laissé le temps de terminer, la laissant pantoise devant tous ces billets. Quand elle eut terminé de lire la lettre qui accompagnait cette petite fortune, elle crut qu’elle allait mourir. Mais il était déjà trop tard pour agir.

Overdose. Kayl avait fait une overdose de drogue. Les médecins et infirmières n’étaient pas parvenus à le réanimer.

Nancy-Ann Scott a écrit:: -Je suis désoler Karoo, écoute je vais y aller, j’ai pas souper encore et je vais tâcher de trouver mon mec… C’est long une journée, bon j’ t’embrasse fort ma chouette si y a de quoi tu as mon numéro et si Felicia t’écoeure encore tu lui dira d’avaler son verre de ma part et de te refiler quelque chose vite fait et CE que tu voudras!!

Les mots de Nancy-Ann Scott la ramenèrent brutalement à la triste réalité. Lentement, Karolynn cligna des paupières, retrouvant avec un certain soulagement l’ambiance décontractée du bar the Neon du Pop Century de Disney World. C’était soulageant, en quelque sorte, que de se trouver dans un endroit qui ne prêtait pas aux bagarres immatures et à la beuverie, même si les gens pouvaient parfois être étranges, comme le mec et les deux filles de tout à l’heure. La colère de Karolynn était tombée tout aussi soudainement qu’elle s’était déclenchée, laissant la jeune femme dans un état près de la déprime et de la confusion. Son regard pers était désormais vague, souffrant, absent. Elle n’était plus qu’un bateau à la dérive…

Kayl…

Au moment où les traits du jeune homme se dessinèrent dans son esprit, Karolynn flancha, ou plutôt, « pétat une coche » comme nous savons si bien le dire au Québec. Étouffant un sanglot, elle enfouit son visage entre ses mains blanches et fila hors du bar en bousculant tous ceux qui avaient eu la malchance de se trouver sur son chemin. Tant pis si les gens la prendraient pour une imbécile de pleurer sur un chandail fichu. Elle seule savait que toute cette douleur ne provenait pas du morceau de vêtements, mais bien des souvenirs ayant brutalement refait surface, la meurtrissant au plus profond de son être à l’aide des poignards effilés de l’absence de l’amour d’une vie…

Parvenue à l’extérieur, Karolynn se jeta à genoux et, sans autre forme de procès, vomit tout ce qu’elle avait ingurgité dans la soirée. Elle n’avait plus qu’une envie : celle de mourir, de tout abandonner et de se laisser crever dans un coin comme un chien abandonné et galeux… Sans lui, la vie ne méritait pas d’être vécue… Une indescriptible souffrance la poignardait inlassablement au ventre et à la gorge tandis qu’elle sanglotait, prise de haut-le-cœur incontrôlables. Son corps tremblant convulsivement, comme si elle s’était retrouvée nue au Groenland lors d’une froide nuit d’hiver…

[HJ : Ça va, tout le monde est vivant? O___O Pas sure que tout le monde a lu moi… XD]

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Elle ria légerement quand Felicia lui raconta sa journée plutot déprimante. Elle lui fit un sourire finisant son verre d'eau. Elle pensait elle aussi a ses pires journée, comme celui ou l'autre jour, elle avait heurter la mascotte du lapin qui l'accompagnait. Par chance aucun enfant tournait au alentour ce moment précis.

- Tu sais sa arrive parfois qu'ont fait des gaffes.

Elle lui décrocha encore une fois son plus beau sourire puis se leva. Elle lui laissa de quoi payer son verre d'eau puis un pourboire. Elle sortit du Pop century avec l'intention d'aller se promener, de sortir ou aller chez elle tout simplement. Elle n'avait pas envie de trainer dans des bars.

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Kelly avait remarqué l’air désemparé de Karolynn. La voyant sortir à l’extérieur, elle la suivit rapidement, de peur qu’il ne lui arrive quelque chose. La jeune femme, n’ayant que 17 ans et étant nouvelle dans le parc, Kelly s’inquiétait pour elle. De plus, elle jouait le rôle de sa fille. Elle devait s’en occuper non? (XDD) Lorsqu’elle vit Karolynn vomir, elle eu un certain dégoût, qu’elle repoussa rapidement. Elle avait besoin d’aide, et c’était à elle de lui en donner. Elle se pencha doucement vers sa jeune collègue.

-Ça va? dit-elle.

Qu’elle était stupide! Bien sûr qu’elle n’allait pas! Quelle question! C’était pourtant la seule chose qui lui était passé par la tête. Elle tenta de se reprendre :

-Euh… non, évidemment… Tu veux que je t’aide à rentrer à ta chambre? Tu as l’air frigorifié… Attends, je vais te passer ma veste.

Elle passa sa veste sur les épaules de Karolynn.

-Je m’appelle Kelly. Je sui la mascotte de Ariel, ajouta-t-elle pour détendre un peu l’atmosphère.

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Accepter. Refuser. S'isoler, se couper du monde et de la douleur. Garder contact avec la troublante réalité. Permettre à autrui de voir la faiblesse que nous couvons tous à différents degrès, ou bien se fermer comme une huitre. C'était à ces choix auxquels Karolynn avait été confrontée toute une vie durant, et elle avait durant des années optés pour garder le silence, s'emmurant graduellement dans une forteresse. Seul Kayl était parvenu à briser le mur de pierres érigé autour de son coeur meurtri. Mais, désormais, que lui restait-il? Rien, sinon un misérable boulot et une vie d'autan plus pathétique à laquelle rien ne l'accrochait sinon le désir de son aimé de la voir rejoindre les grands acteurs, ses égaux en talent... De la savoir heureuse. Mais Karolynn n'était pas heureuse. Jamais elle ne le serait en sachant que son amoureux avait trépassé, qu'il s'était enfoncé dans les méandres obscures et inconnus de la mort.

Maintenant, une rouquine dont elle n'avait vu que la photo lui tendait la main. Accepter était tentant, quoi qu'effrayant, de même que refuser aurait été le chemin le plus court vers la paix. Cependant, à force de battre en retraite et ainsi s'enliser dans son malheur, Karolynn était entrée dans un cercle vicieux dont s'extraire était difficile. Néanmoins, malgré sa réticence, elle n'avait plus l'intention de cacher ses faiblesses. Se mettre à nu comportait un certain danger, elle ne savait, mais celui-ci était moindre que dans le milieu où elle vivait jadis, où une simple brèche pouvait signer l'arrêt de mort d'une personne. Faire confiance... le pire des obstacles à franchir lorsqu'on cherche désespérément à faire entendre sa voix chevrauchante de peine et de douleur. Toutefois, en quelques secondes, Karolynn avait pris sa décision. Pour une fois, elle pouvait accepter de se laisser aider - mais pas d'ouvrir son coeur à une parfaite inconnue.

-Karolynn, murmura-t-elle, avant que ses intestins ne se convulsent à nouveau violemment.

N'importe qui aurait pu croire qu'après s'être saoulé allègrement la gueule, elle dégobillait tout. Mais la jeune femme se fichait de l'opinion d'autrui. QU'ils pensent ce qu'ils veulent, ces connards! Elle n'en avait cure. Tout à coup, un éclair d'horreur passa dans les yeux de Karolynn. Elle venait de vomir... et si elle était enceinte? et si elle devenait mère avant d'avoir dix-huit ans? Et si... Hoquetant, elle secoua vivement la tête. Pour l'instant, le moment n'était pas pour se poser des questions obtues. Prenant une grande inspiration afin de se donner un peu de contenance, Karolynn leva le menton, un air contrict sur le visage.

-Je crois que je vais rentrer à ma chambre..., furent les seuls mots qui s'échappèrent de sa gorge irritée.

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Aaron se dirigeait vers le bar quand il aperçu une femme brune qui ne semblait pas au meilleur de sa forme, étant donné qu’elle vomissait, et une autre, rousse, à ses côtés qui lui parlait doucement. Elle a un visage magnifique… pensa-t-il. Il se secoua mentalement et accouru vers les deux femmes. Interceptant une bribe de leur conversation, où il était question de ramener la brune à sa chambre, il proposa son aide avec un sourire. Après tout, cette femme n’avait pas du tout l’air en état de marcher seule et l’autre aurait bien du mal à l’emmener jusqu’à sa chambre seule. Et puis de toutes façons, il n'avait jamais vraiment eu l'intention de se rendre au bar, il se promenait simplement, et un petit détour ne lui ferait pas de mal.

Sans même savoir pourquoi, plusieurs personnens partirent en même temps, sans que Fely puisse dire quoi que ce soit. Elle regarda la jeune Karolynn partir, presque en pleurs, de son bar. Peut-être que Fely avait dit quelque chose qu'elle n'autait pas dû....Ça l'aurait été un peu son genre...Elle voulut aller voir la jeune femme mais voyant que Kelly et Aaron était déjà là, elle se garda une petite gêne.

La barmaid se retourna vers Malick, avec une moue, oubliant qu'il y avait quelques minutes elle lui faisait les gros yeux.

-Va vraiment falloir que je prenne une douche ce soir....